jeudi 10 août 2006, par
Quand vous aurez dansé, déprimé, fredonné et, que la nuit venue vous chercherez le repos, il vous restera Feist et son premier album tellement attachant. Parce qu’il n’y a pas que les dancefloors et les grandes orgues dans la vie.
Fortement teinté de folk (Mushaboom), de soul (Leisure suite) et de plein d’autres bonnes choses (Let it die), la première oeuvre de cette prometteuse Canadienne promène sa mélancolie tenace (Lonely lonely et sa simplicité désarmante) et son écriture impeccable sur onze titres.
Le monde a besoin de douceur, comme en témoigne le succès planétaire de Norah Jones et la voix de Feist peut nous en apporter notre lot. Bien évidemment, le tout est lent (on pousse jusqu’au mid-tempo pour Inside and out) mais évite le sucre. Une pleine réussite. Quand l’envie vous prend de vous goinfrer de marsmallows sous la couette, vous pourrez aussi faire appel à ce Let it die, qui écoute après écoute se profile comme l’album cocooning de cette belle année. (M.)
C’est un chant doux et du piano qu’on entend sur le beau Mater qui lance cet album. Puis les choeurs évoquent plus le classique contemporain. Ce premier brillant morceau fait plus que planter le décor, il anticipe la diversité de ce qu’on entendra sur le sixième album de la musicienne Belge Valérie Leclerc.
Si les références littérales sont rares, on peut néanmoins la situer dans un (…)
Au départ de ce cinquième album de Bon Iver (ça se prononce à la française, on le rappelle) était l’EP SABLE qu’on retrouve en intégralité à l’entame de ce Sable, Fable. Tant mieux tant Things Behind Things behind Things avait plu. Sans revenir à la simplicité folk de For Emma, Forever Ago, il est assez limpide et immédiatement attachant. La guitare acoustique est bien de sortie sur S P E Y S (…)
Il y a des albums qu’on détaille, dont on analyse chaque parcelle. Et puis il y a ceux qui se conçoivent dans leur globalité tant leur style est transparent. Ce huitième album de Stranded Horse appartient à ces derniers tant il est cohérent de la première à la dernière note de kora.
Si le style vous est familier, sachez que rien ne change vraiment ici, et c’est tant mieux tant cet univers (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)