mercredi 11 août 2010, par
Colis piégé
Voilà, on nous a fait parvenir le dernier des plus francophiles des rockeurs américains.
C’est bien gentil et je me sens donc obligé de vous dire ce que j’en pense.
Mais avant tout, la première question qui m’a traversé l’esprit : qui écoute encore Nada Surf ?
Foo Fighters, je peux encore comprendre, Dave Grohl ayant encore un éclair de génie de temps en temps.
Mais là, pour Nada Surf, depuis Popular en 1996, c’est le grand vide et je ne vois pas bien qui reste encore à l’écoute.
Autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas cet album de reprises rapidement emmené sur les routes qui va les rappeler à votre bon souvenir.
Globalement, des bonnes intentions, il y en profusion dans cet album, mais si vous cherchez un peu d’énergie en excès, passez votre chemin.
Les sons sont trop clairs et trop propres. C’est trop lisse, en retrait (Electrocution)
Love and Anger de Kate Bush, fait tendre l’oreille grâce à une rythmique plus dynamique. mais c’est bien le seul intérêt de la reprise.
Les formidables Spoon, en sont aussi pour leur compte.
Le tempo de Question de Moody Blues aide à faire passer l’interprétation
Ah oui, il y a même une reprise de Enjoy The Silence. et c’est pire que tout pour toute personne appréciant Depeche Mode. Pourtant les bons exemples existent, entre autres sur la compilation For The Masses : Hooverphonics, Ramstein, Cure, Smashing Pumpkins...
On leur reconnaitra tout de même l’eclectisme de leur choix, allant de la Pop, à la power-pop, à la new wave et au rock.
Alors oui, j’accepterai toute critique me disant que je n’ai pas bien écouté cet album car effectivement je n’ai pas réussi à l’écouter plus de deux fois. C’en était trop.
Que ceux qui écoutent encore Nada Surf se manifestent !
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