Accueil > Critiques > 2004

The Libertines : The Libertines

jeudi 10 août 2006, par Marc


Cette année 2004 sera festive ou ne sera pas. Car après The Rapture, Franz ferdinand, The Killers et en attendant Bloc Party et autres Interpol, il tombe des cordes de disques joyeux, foutraques et euphorisants. Heureusement, tous ces groupes proposent des variantes personnelles sinon on s’y perdrait un peu.

A la question : quelle est la musique qu’on peut écouter facilement sans avoir la sensation d’être pris pour un con ?’ Fred répondra par le dernier Hives et je brandirai The Libertines.

Honnêtement, j’ai complètement laissé passer leur premier opus (je vais rattraper ça bientôt) et les frasques des membres (vols, cassages de gueule et autre petite délinquance) cachaient un peu l’aspect musical.
On découvre souvent un album par un single sensé ouvrir l’appétit. Celui-ci est très aguichant puisqu’il s’agit de Can’t stand me now qui ouvre également l’album. C’est à la nonchalance de Morrissey qu’on pense d’abord avant que l’énergie ne nous fasse changer d’avis. De l’énergie, c’est ce qu’il y a le plus sur cet album. The ha ha wall, The man who would be king, voilà pour les exemples. Et quand la fureur devient punkoïde, ils prennent le temps de la canaliser en 1’15 et vous avez Arbeit macht frei...
Revival garage sixties sans le côté happy days de Franz Ferdinand, post-punk bordélique et attachant, rockabilly irrésistible (j’ai dû écouter What Katie did des milliers de fois mais le riff est vraiment entêtant), il n’en est pas moins un disque de son époque.

En résumé en conclusion, un disque qui supporte les hautes fréquences de passage tant la variété et la qualité sont bluffantes. Le buzz du moment est amplement mérité, et rien que ça ça vaut le détour. Pas de titres à zapper non plus. Bon, j’écoute ça et je vous encourage à en faire autant. ( M.)

    Article Ecrit par Marc

Répondre à cet article

  • The Veils – ...And Out of the Void Came Love

    The Veils est ancré à l’histoire de ce site puisqu’à peu de choses près ils avaient constitué un de nos premiers coups de cœur, en 2004. On avait évidemment suivi toute leur discographie, noté qu’ils étaient absents depuis un petit temps mais il faut être honnête, on avait un peu oublié l’album solo de Finn Andrews. En une heure et quinze morceaux, un des albums de l’année fait le tour du propriétaire et des (...)

  • Philip Selway – Strange Dance

    Parfois, il est très facile de cerner une personnalité par un seul de ses traits. Ainsi, on ne peut éviter de penser ‘c’est le batteur de Radiohead’ quand on pense à Philip Selway. En marge donc des albums d’un des groupes les plus passionnants qui soient, il sort dans une assourdissante discrétion des albums vraiment plaisants. On s’était déjà fait l’écho du délicat et attachant Familial et de l’EP qui (...)

  • Editors – EBM

    Peut-être que c’est nous. Peut-être que c’est eux. Toujours est-il que des groupes qui nous ont enflammés à leurs débuts sortent sans coup férir de nos radars pour n’y plus revenir. Bloc Party, Foals, Franz Ferdinand, Archive, ils sont nombreux à être arrivés et repartis. En 19 ans de critiques, c’est sans doute logique. Editors faisait partie du contingent, on avait d’ailleurs conclu la critique du (...)

  • Foals – Life Is Yours

    Depuis un certain temps, chaque sortie de Foals suscite un peu de curiosité et on se promet de passer notre tour si ça ne nous inspire pas. Et depuis longtemps, on n’est plus séduits mais toujours assez pour formuler un avis. On avait quitté la formation anglaise sur un double album qui étrangement ne lançait pas les idées nouvelles que le format laissait espérer.
    Jamais désagréable, toujours bien (...)