jeudi 10 août 2006, par
Après avoir ingurgité l’album de Yel, on s’attendait à entendre plus ou moins la même chose, alléchés qu’on était par le très bon La sentinelle.
Et bien, il faut parfois se laisser convaincre. Car si tous les tics de a bande à Cantat hantent cet album, il faut concéder que le tout s’écoute sans aucun moment de faiblesse. Tout est plutôt enlevé (Comme un homme, Tout va bien, Hasta sempre) et comporte au moins une chanson mémorable. Quand les accents ressemblent à Cali, on a Le reste du monde. Si les paroles restent un rien obscures, il n’y a pas les intonations pénibles de Saez (par exemple) et la mélodie est immédiate.
La scène belge francophone est en ébullition pour le moment comme on peut le lire par ailleurs sur ce site mais il ne faut pas oublier ces talentueux Français de Luke qui battent Yel sur le (presque) même terrain. Et puis ça nous consolera un peu de la disparition des de toute façon insurpassables Noir Désir. (M.)
On sait qu’un nouvel album de Vincent Delerm n’est pas vraiment nouveau. Ce n’est pas ce qu’on attend de lui de toute façon et on s’est souvent surpris à penser qu’on avait déjà entendu certains morceaux. Mais on ne s’est jamais lassés, parce qu’on sait qu’on peut rester conservateur sans être nécessairement ringard. Ce que d’autres n’ont pas compris.
Cette Fresque a même droit à un premier (…)
Dans les tests automobiles, tous les articles sortent en même temps et décrivent la même prise en main du véhicule conduit en même temps par une horde de journalistes invités. Mais les impressions les plus pertinentes viennent souvent des essais longue durée disponibles plus tard. Souvent pris par la vitesse des sorties, on essaie de compiler un avis pour coller à l’actualité, on prend (…)
On a toujours intérêt à guetter les collaborations de Dominique A. C’est ainsi qu’on avait repéré les Fitzcarraldo Sessions ou Valparaiso ou H-Burns. Il ne chante pas vraiment ici mais lit un bulletin météo de 1976 qui semble presque prophétique. Mais si on est venu pour lui, on est resté pour Nesles dont on découvre l’univers ici.
L’entame de Beckett tend plus vers un krautrock indolent (…)
Le morcellement des plateformes d’écoute m’empêche d’avoir une vue complète des écoutes mais pour l’année 2024, Chasseur était très haut dans les rotations. C’est un signe comme un autre que l’album En Diagonale avait plu et résistait aux hautes rotations. Il en est de même ici vu qu’on peut le considérer comme plus percutant et constant.
Cela dit, la formule reste la même, c’est toujours (…)