jeudi 10 août 2006, par
Le coup de l’album qui porte le nom de son endroit d’origine, on a déjà vu ça, chez Stéphen Eicher et Bruce Springsteen par exemple. Alors, je ne sais pas exactement où se trouve Gargilesse (à deux heures de Levallois-Perret en BMW selon le premier titre de cet album) mais le bougre y est attaché et nous invite chez lui. Et on y est tout de suite bien. Il faut tendre l’oreille à la chanson française, elle est pleine de bonnes surprises et on gagne plein de copains (Cali l’an passé, Florent Marchet celle-ci, Bénabar...) qui compensent la perte de compagnons de longue date (Miossec, Renaud).
Alors, que raconte Florent ? Des histoires de tous les jours finalement. Le propre d’un artiste est de mettre en musique (ou en images, ou en couleurs) ce que tout le monde porte potentiellement. Il parle ainsi de nos compromissions (Mes nouveaux amis), d’initiation sexuelle adolescente (Le terrain de sport), d’anorexie (Fantôme), de chemins qui ont bifurqué (Levallois), de problèmes d’érection (Avez-vous déjà songé ? ) le tout avec une légèreté qui ne rend pas pesant même les thèmes les plus lourds susmentionnés. L’humour fait tout passer. Plutôt le sourire doux-amer que la gaudriole.
Et à qui ça ressemble ? Rien que des bonnes choses. On n’entend pas la salsa-pop éreintante à la mode mais des orchestrations assez standard qui devraient par parenthèse bien passer sur scène (on en reparle s’il passe par notre royaume). Sinon, on pense à Miossec (Le meilleur de nous deux, le vocabulaire du terrain de sport), Dominique A (Je n’ai pensé qu’à moi), voire plus anecdotiquement Melon Galia pour Tous pareils.
On a trouvé un chanteur français très bon et on s’en félicite. Pensez quand même consacrer plusieurs écoutes, une oreille distraite rend tout trop uniforme. (M.)
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