lundi 16 août 2010, par
Handmade CD of my favorite covers
tracklist includes 17 songs- home recordings
I make the linocuts..cut the paper, burn the cds !
I have a new record in the works and every cd you buy helps to make that possible. Thank you so much for _ your support.
xo marissa
C’est ce que vous trouverez si vous allez faire un tour du côté du site de bricolage etsy. Vous avez compris qu’il s’agit d’une collection personnelle vendue en ligne pour financer son prochain album. Après iliketrains, on se devait de promouvoir cette artiste qui nous est tellement chère.
Evidemment, comme une compilation, la critique est fastidieuse, surtout que 17 titres c’est copieux. Mais d’une manière générale, ça s’écoute comme du Marissa Nadler, même si cette fois elle n’enterre pas une copine par chanson. Ce qui fait peu de différence à l’oreille je vous l’accorde. Quand on connaît des brouettes entières de chanteuses-folk-avec-guitare-intégrée, cette personnalité est encore plus appréciable.
On connaissait déjà sa relecture de Famous Blue Raincoat de Leonard Cohen. Et puis beaucoup d’autres qui traînaient sur la toile et le disque ménage de bons moments comme une très belle relecture de No Surprises. On ne dira jamais assez à quel point s’attaquer à la bande à Yorke est hasardeux comme entreprise donc on apprécie cette version. Il va de soi aussi qu’un Jealous Guy passe tout seul
Et comme la plupart de ce qu’on devine être des classiques me sont presque inconnus (Townes Van Zandt, ce genre), on peut considérer cette collection comme une bonne transition avant un album en bonne et due forme, qu’on espère aussi bon que le précédent Little Hells. N’attendez pas ici de reprise ‘gag’, de standard pop mis à la sauce d’un folk austère mais lumineux. Ce n’est pas le genre de la maison. Evidemment, il est un peu incongru de l’entendre chanter I love my drug buddy (des pas regrettés Lemonheads) et on est aussi surpris de voir que Clowne Town est composé par … Xiu Xiu
Si ce que fait Marissa Nadler vous intéresse de près ou de loin, ceci est un achat presque citoyen. Mais au-delà de l’aspect collector et coup de main, il y a une preuve supplémentaire qu’elle est une artiste très attachante
Les énervés suisses de Coilguns sont décidément déconcertants. Outre les albums de leur groupe de base qui a pu nous réjouir, ils ont en sus de passionnantes carrières parallèles qui s’éloignent de l’épicentre dans des directions différentes. Encore plus radicales avec Trounce, expérimentale mais plutôt pop avec Louis Jucker, presque folk avec Elie Zoé (on en reparle à la rentrée) et (…)
Après un silence de plusieurs années pendant lequel on avait accepté l’idée que la somme Sunlights and Riverlights serait notre album de référence, il était revenu en 2024 avec un EP assez emballant qui donnait l’espoir d’en entendre plus.
Et s’il a attendu 14 ans avant de revenir avec un tout nouvel album sous le bras, ce n’est pas pour passer par la porte de service mais par la toute (…)
Le circuit court est un principe vertueux qui doit s’appliquer à la musique aussi. Ceci a beau être un premier EP, quatre morceaux étant sortis déjà, la surprise est un peu éventée et l’attente attisée. On attendait cette première publication d’importance pour faire un premier point et il est éminemment positif.
Dans la lignée d’une Phoebe Bridgers qui se confirme comme la figure tutélaire (…)
On vous avait déjà parlé de musiques de films, de séries, de documentaires, de spectacles de danse, d’installations et même de restaurants, on inaugure la musique de cirque. Dans le genre, difficile de faire plus raccord que le premier album de Beirut avec ses cuivres balkaniques. Mais le temps a passé et Zach Condon a consacré énormément d’efforts à sortir ce cet étroit carcan musical. Et ce (…)