jeudi 10 août 2006, par
C’est le début d’une nouvelle année. Donc on ’rattrappe’ les albums qu’on a raté de peu. Comme celui-ci, acclamé mais dont le single ne m’avait pas des masses emballé (Drop the pressure).
Tout commence par deux titres à tendance lounge (musique qui m’horripile en général) qui évoquent Air dans leurs moments apaisés.
Mais comme le second (Sunwormshipper) présente la rédemption par le vélo, je me calme un peu. Bon, les choses plus consistantes commencent avec Muscle car qui incite à une volonté de balancer la tête fort plaisante. Il y en a même une seconde version plus loin, ce qui nous refait balancer la tête. Mylo s’occupe de nos cervicales et ça s’est bien d’autant plus qu’avec des paroles le morceau est mieux.
Bon, le single passé (qui ne me convainc toujours pas), on entend un sample années ’80 rigolo (In my arms : est-ce qu’un trentenaire avancé peut me confirmer que c’est du Bonnie Tyler ?)
Destroy rock ’n roll : Lenny Kravitz nous avait déjà fait le coup avec Rock ’n roll is dead (qui sentait le renfermé avec du sous-led-zep). On se dit : ouh, une arme de destruction massive. Et dans ce cas-ci c’est un peu le cas. Il s’agit d’une mise en sons d’un imprécation anti rock-n-roll-qui-pervertit-notre-belle-jeunesse. Rigolo et défoulatoire.
Guilty of love : pour l’introduction, j’ai tout de suite pensé à la musique des animations videos cheap... Ou alors c’est du millième degré et ça m’échappe.
Ressemble (en mieux tout de même) aux titres mous de Daft punk ou Cassius (Rikki). Un morceau comme Otto’s journey révèle bien l’ambivalence du propos : avec un volume poussé fort dans une voiture ça peut bien donner, mais si on s’imagine un montage video de vacances à deux balles ça cadre malheureusement aussi.
Il m’a fallu des années pour découvrir que Hundred days off d’Underworld est peut-être leur album le plus abouti. Peut-être que je suis un ignare. Mais je me suis fort ennuyé à l’écoute de Mylo. Même si une des grandes qualités reste la variété des climats plus apaisés ou plus nerveux. Ceci dit, pour moi c’est plutôt considéré comme musique de fond (pourtant, je promets avoir essayé ddes écoutes attentives). C’est un risque de toute façon assumé quand on pratique par intermittence un tel easy-listening. Et puis tout dépend de votre humeur. Bien disposé, c’est même amusant (on flaire souvent le second degré). Pas le messie annoncé mais pas non plus rédhibitoire. Ceci dit, ne s’impose que si vous avez déjà Magnus, Soldout et Miss kittin. ( M.)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)