jeudi 10 août 2006, par
Quand en termes de hip-hop les seules références qu’on ait sont Outkast et The Streets, on se retrouve un rien démuni à l’abord de cet album.
Mais c’est pas grave, plein d’écoutes mettent à l’aise. Comme l’excellent premier morceau, d’une longueur cependant exagérée (Star/pointro). Les bons moments sont finalement nombreux et ce rap inspiré donne de très bons moments (I don’t care, Somebody’s gotta do it, Duck down) et des moments trop répétitifs pour être digestes (The web, Stay cool).
Au total, l’album est léger, typiquement destiné aux longs après-midi d’été. Ce hip-hop brassant des influences diverses (folk et jazz) utilise des riffs de guitare efficaces sans se sentir obligé de sampler du graisseux (comme certains Eminem par exemple). une découverte pour moi qui n’est qu’une confirmation pour la plupart d’entre vous, petits veinards, va... (M.)
Alors que les dossiers de presse font état d’un album qui n’existe que dans la tête de ceux qui le défendent, il est difficile de faire mieux que Un album de la presque-maturité où la mélancolie succède presque au second degré... Cela risque d’en faire pleurer plus d’un·e !
Cette laconique présentation met le doigt sur ce qui fait la spécificité de Peritelle, ’presque’. Parce que c’est dans (…)
Pendant plusieurs années, on a pris l’habitude de croiser des morceaux de Glauque, à un tel point qu’on était persuadés que ce premier album n’en était pas un. Mais entre recevoir un morceau percutant de temps en temps et enchainer autant d’upercuts d’un coup, il y a tout de même une fameuse marge.
Evidemment, le champ lexical de la boxe n’est pas facile à éviter ici. ‘Album coup-de-poing’ (…)
Au moment d’aborder un album, on est parfois submergés par les informations, les intentions et les comparaisons aussi élogieuses que non pertinentes. Le collectif de Toronto (une vingtaine de membres quand même) ne suit décidément pas cette tendance tant il est compliqué de savoir qui fait quoi, voire qui en fait partie tout court. C’est sans doute voulu et cohérent avec le forcément un peu (…)
On ne peut pas dire qu’en tant que ville industrielle, Charleroi nous ait livré autant de frissons musicaux que, disons Sheffield ou Manchester. Et si ça changeait ? On n’en sait rien mais un environnement pareil peut aussi être stimulant comme peut le prouver le groupe du jour, distribué par les Liégeois de Jaune Orange montre une belle vitalité.
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