lundi 19 décembre 2011, par
Qu’est-ce que c’est ?
Cette fois, ça sent la fin d’année avec ces critiques qui trainent sur les étagères depuis un bon bout de temps.
Pour paraphraser un morceau légendaire des Talking Heads : « Death In Vegas, qu’est-ce que c’est ? ». Il m’est assez difficile de répondre à la question, tant la versatilité de la formation anglaise est grande. Si vous y ajoutez une pile impressionnante dans des styles très différents (d’Iggy Pop à Hope Sandoval) et un album complet en sorte d’hommage au Krautrock, il y a de quoi franchement se perdre. Avec Richard Fearless seul aux commandes à présent, la cohérence semble plus de mise. Cet album a en tout cas une coloration propre.
Annoncé comme assez garage, ce Trans-Love Energies est tout de même varié, reposant parfois sur très peu de moyens (très bon Your Loft My Acid) ou se faisant plus luxuriant (Savage Love). Si parfois on frise l’apathie (Medication) et flirte carrément avec le dub (Lightning Bolt) et le drone (Drone Reich), l’intensité n’est pas toujours loin (Coum). Witchdance dégage une étrange sensation d’arrêt, de suspension à et de tout cet album un peu avare en sensations fortes mais qui a clairement privilégié la cohérence.
On ne note donc que deux soubresauts. Tout d’abord, Black Hole se sert de la rampe de lancement du premier morceau (et de ses accords) pour amorcer un des seuls virages brusques de l’album. En toute fin, on profite de la belle santé de Savage Love qui explose littéralement dans des ficelles pas trop fines mais auxquelles on s’abandonne de bonne grâce. Trois accords suffisent parfois…
Il semble que dorénavant Death In Vegas veuille tirer dans une direction à la fois. Fort heureusement, il arrive à tirer avec des intensités différentes. Au final, on trouvera un album de bonne facture, qui semble étrangement éloigné et distant, et arrive en quelques occasions à sortir de sa coquille.
http://www.deathinvegasmusic.com/
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