mercredi 30 novembre 2011, par
Cinq concerts en 8 jours, ça reste une dose importante pour moi. C’est une raison comme une autre pour ne pas avoir complétement été convaincu par le programme de cette soirée.
Un live techno-electro à 20h pile un lundi soir, c’est rien moins qu’incongru. On dira donc que Stellar OM Source nous aurait mieux convenu à 2h du matin au Knal qu’en ce moment. Ceci dit, c’est suffisamment subtil et servi avec conviction pour qu’on ne décroche pas et se laisse entrainer par ces beats retenus et ces sons d’origine analogique.
Parfois, il est bon de découvrir un groupe sans rien en connaitre. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre pour Gang Gang Dance et à l’heure qu’il est, je ne sais toujours pas trop quoi en penser. Il y a des choses qui plaisent, comme le groove qui emporte parfois tout sur son passage et la chanteuse qui illumine ces morceaux compacts, mais d’autres choses plaisent moins. Le shaman qui irrite vite par ses danses complétement hors de propos et de rythme et la sensation d’assister à une transe à laquelle on n’est pas conviés . Leurs compostions reposent sur les innombrables couches de son et de rythme plus que sur d’éventuels gimmicks, ce qui nous laisse peu de chance de les suivre.
Animal Collective en concert, c’est souvent une expérience, et le groupe peut être renversant ou carrément hermétique. On savait donc à quoi s’attendre pour leur batteur Panda Bear, qui a prouvé sur album (surtout le premier) qu’il pouvait se débrouiller tout seul. C’est pourtant accompagné d’un acolyte au physique raide qu’il arrive. Et on semble prendre la bonne direction, en empruntant les chemins du dernier album. Tomboy est ainsi vite lâché pour qu’on se mette à l’aise. Mais alors qu’Animal Collective profite d’une certaine pulsation pour ne jamais décrocher, Panda Bear se complait parfois dans de longues plages calmes jalonnées de quelques vocalises. Ce qui constitue de bienvenues pauses sur album devient, il faut le dire, d’un ennui certain. Et une fois perdu (oui, encore), difficile de se remettre dans le bain.
Je sais ce qu’il y a de personnel et subjectif dans ce qui précède, mais ces musiques psychédéliques font sans doute plus d’effet quand on a fumé de la Triple Westmalle. Faute d’une mise en condition nécessaire, cette impeccable série de concerts s’achève un peu en queue de poisson. Mais on aura essayé...
Ca faisait un peu de temps qu’on n’avait plus parlé de concerts ici. D’autant plus que le temps avait manqué pour relater les deux derniers déplacements. L’endroit du soir est nouveau puisqu’on découvre le siège de PIAS, qui abrite aussi un très bel assortiment de vinyles et une salle de concert intime et accueillante.
Le programme était pour nous un ’double bill’, ce genre de proposition qui associe (...)
Le plaisir de la découverte fait évidemment partie de ce qu’on aime en concert mais on ne boudera jamais une valeur sûre. Jamais on n’a été déçus par Albin de la Simone et il va garder son brevet d’invincibilité.
Ce jeudi lance donc les Nuits Botanique et comme tous les ans, une belle programmation, une bonne ambiance et sans doute une météo mitigée.
Cette bonne ambiance nous a fait rater le début (...)
D’habitude, les compte-rendus de concert sont écrits avant que les photos ne soient disponibles. Cette fois-ci pourtant, il n’y en aura pas. Pour la première fois en dix ans et après une centaine de concerts (à vue de nez), mon ami l’appareil photo n’a pas été autorisé à entrer avec moi...
Mais bon, on était là pour écouter de la musique surtout et on n’a pas été déçus de ce côté-là. L’affiche du jour (...)
Il est bon de temps en temps de revoir en concert ceux qui nous enchantent sur disque. Et le dernier Jeanne Cherhal avait confirmé ses bonnes dispositions. Sa très longue tournée maintenant clôturée passant par notre capitale, il était plus que tentant de reprendre contact avec le Théâtre 140.
La formule piano-voix ne permet pas d’approximations, et quand le talent le permet, c’est souvent un grand (...)