vendredi 11 août 2006, par
Encore un groupe de cette nouvelle scène belge francophone qui illustre la grande diversité de cette ’scène’. Dans ce cas-ci, on navigue dans la pop-avec-guitares en français, genre difficile s’il en est. Les réussites (Allumeuse, Enervé, La plage) font penser de façon assez troublantes aux regrettées Brochettes. La même ingénuité, le même synthé, la même guitare simple et distordue. Mais une ambiance plus ’chaude’, plus orientée sur les chose de la vie (du sexe, donc).
Le reste est nettement plus convenu, moins convaincant aussi. La lenteur, la langueur n’apportent rien en matière d’ambiance torride et l’absence de mélodies catchy déforce l’ensemble.
Un album donc un peu décevant sur la longueur, mais qui recèle des pépites comme celles déjà mentionnées. (M.)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)
On a beau tenter de les combattre, les préjugés ont la vie dure. Quand on se lance dans l’écoute d’un album qui revendique des sources festives d’Europe de l’Est et qu’on voit certaines photos de presse, on s’attend quelque chose de plus bordélique qui du reste aurait pu coller au genre. Mais d’emblée, les transitions et la puissance ne laissent aucun doute, c’est une grosse maitrise qui est à l’œuvre, (...)
Dix ans déjà et maintenant dix critiques de notre côté (on se place tout de même comme exégètes officieux), c’est le temps de la célébration. Pour fêter ça, ce n’est pas vraiment le genre de la maison de sortir une best-of pour les fêtes. Par contre, profiter de l’occasion pour retrouver des collaborateurs qui l’ont accompagné, c’est bien plus le genre de Laurent Leemans. Regarder dans le rétroviseur pour (...)
D’accord, un premier EP qui plait, c’est un bon début mais confirmer avec un bon premier album, c’est l’étape cruciale d’une carrière. Donc Sïan Able (anagramme de son vrai nom Anaïs Elba) passe la vitesse supérieure et son talent ne se dilue pas dans la taille d’un album.
On l’a déjà dit, les styles plus soul ne sont pas nécessairement ceux qu’on goûte le plus. Pourtant on l’avait tout de suite adoptée, (...)