vendredi 11 août 2006, par
La musique de 2005 comprend une infinie variété de nuances entre la musique électronique et le pop-rock. Il y en a pour tous les goûts, toutes les variétés ont au moins un représentant. Pour caricaturer, on est ici dans le versant pop-un-peu-musclée-et-synthétique. Et d’un point de vue purement qualitatif ? Ils flottent dans les mêmes eaux que les Strokes (Swollen summer) ou Dandy Warhols en plus joyeux (Plublic service announcement). Les synthés sont parfois utilisés avec une voix volontairement en-dessous (Out of line) et on frôle carrément le revival années ’80 avec l’intro de Honest mistake dont la basse renverrait presque à Blondie, voire le fort bon Unconditionnal, évoquant les vieux U2 période October (je sais, beaucoup de choses m’y font penser de ces temps-ci, sauf U2...).
De bonne facture, entraînant, comportant de vraies réussites, mais est-ce suffisant pour surnager plus que le temps d’un morceau ou l’autre dans l’océan de sorties du même genre ? (M.)
Il arrive qu’on voie débouler un artiste sans rien savoir de lui. C’est un peu ce qui s’est passé avec ce premier album de Matthieu Hubrecht dont on sait toujours peu en fait. Sa musique aussi arrive un peu masquée. On pense d’abord avoir affaire à une chanson française aux sonorités années ’80 mais on remarque vite que c’est plus pointu que ça
L’instant Fragile est dans cette veine eighties, avec une (...)
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour renouer avec Ladytron, quelques secondes ont suffi pour que cette voix et son écho qui maintient un peu de mystère reviennent avec leur charriot de souvenirs (c’est comme un charriot de desserts mais plus nostalgique).
C’est leur ADN, leur marque de fabrique depuis qu’ils ont émergé avec l’electroclash. On ne s’étonnera donc pas de retrouver des sons plus (...)
On le répète même si c’est une invitation implicite au remplissage de boîte mail, découvrir les artistes en ligne directe est toujours un plaisir. Et c’est ainsi qu’on a rattrapé avec leur second album le train du duo français.
Il pratique une musique d’hybridation, entre veine froide électronique des eighties et tentations plus modernes. Mais s’ils revendiquent une inspiration de Tuxedomoon dont le (...)
Vous commencez à nous connaître, vous savez qu’on ne recule jamais devant une petite dose de darkwave bien sentie. Musique de niche et de passionnés, elle garde une étonnante vivacité. Le duo mixte du jour (Sam Hugé et Gaelle Souflet) nous vient de Bruxelles et sort un premier EP sur le label espagnol Oraculo Records et est édité par Jaune Orange.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils maîtrisent (...)