jeudi 13 mars 2014, par
Finn l’humain
Dix ans. Cela fait dix ans que le fantastique The Runaway Found s’est invité chez nous et n’en est jamais reparti. Une décennie à guetter les sorties, à chaque fois trouver ça excellent. Certes, on ne retrouve plus l’émotion pure des deux premiers albums, mais Time Stays, We Go est un de ces albums qu’on apprend presque malgré soi, et qui donne envie de revoir en vrai la bande de Finn Andrews.
Pas de première partie, on commence donc tout de suite les choses sérieuses. Avec un minimum d’appréhension tout de même, ayant appris que le concert de la veille avait été annulée pour des problèmes de voix. Mais non, cette voix est bien là, dès Train With No Name. Le groupe a des fans vraiment fidèles, et ils en jouent, alternant morceaux du dernier album qui passent très bien la rampe de la scène et incursions dans une discographie certes pas pléthorique mais toujours impeccable. Difficile de résister à Not Yet en tous cas.
Le renfort de deux violonistes apporte aussi un peu de douceur à l’ensemble. Parce que ce qu’on aime voir quand on se déplace, c’est un chanteur hanté, charismatique, engagé. Comme tous ceux qu’on aime voir et revoir, Finn est tout ça, a toujours été tout ça. Le groupe reste soudé autour de son charismatique leader. Rien ne change, ni son chapeau ni la présence magnétique de la bassiste.
Et puis il reste ces morceaux tendus, plus bruyants et électriques. Nux Vomica engendre pendant son exécution quelques compréhensibles cris de décharge d’euphorie. On a passé un cap, ils quittent la scène.
C’est seul que le chanteur revient. Pour exécuter ce qu’il décrit comme une de ses premières chansons, écrite au lycée. Donc il y a des lycéens qui peuvent accoucher de merveilles comme Lavinia. Détaché de son inoubliable montée, le morceau est tout simplement impeccablement écrit. Le temps d’enchainer avec The Tide That Left and Never Came Back et ils se regroupent pour terminer par un gros Jesus For The Jugular.
L’impression générale est celle d’un set trop bref, signe d’un concert qui a filé. Le groupe se prête alors de bonne grâce aux nombreuses sollicitations de son public plutôt fervent. Tant qu’il y aura des vinyles rouges pas chers à faire signer, la dématérialisation de la musique ne sera pas achevée.
L’ensemble des photos est ici
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