lundi 3 novembre 2014, par
Revoir des artistes, découvrir des endroits, c’est peut-être un peu répétitif pour vous, ça reste passionnant pour nous. Le Vooruit donc, impressionnante bâtisse gantoise, peut se targuer d’une bien belle programmation. La salle de concert du soir est visiblement un ancien théâtre. Comme une AB en plus petit, et au son très propre.
La première partie est assurée par Douglas Dare. Bonne pioche au fond. Entre chant expressif au piano et un batteur plus jouasse, l’équilibre s’installe. C’est donc très cohérent avec la tête d’affiche qui l’entraine dans sa tournée européenne.
Fink aurait pu prendre son temps, démarrer doucement, nous gratifier d’un de ses morceaux-cocons comme il sait si bien les trousser. Mais non, c’est avec du calibre énorme qu’il entame les hostilités. Pilgrim est un des morceaux emblématiques de son dernier album, et est ici le meilleur des boute-feux. Il n’hésite pas non plus à aller chercher d’autres hauts faits des albums précédents, Sort Of Revolution et Yesterday Was Hard On All Of Us. Pas mal de choses ont changé depuis qu’on l’avait découvert en première partie de Soap&Skin. Tout d’abord, son look est plus prononcé. Ensuite, ses trois derniers albums sont vite devenus des favoris. Ensuite, alors qu’on l’avait vu avec un seul bassiste, c’est avec quatre (forcément excellents) musiciens qu’il déboule.
Il laisse fatalement retomber la fièvre, avec quelques morceaux plus intimistes et répétitifs, plus incantatoires presque (Wheels, Hard Believer). Mais c’est pour mieux repartir d’un incandescent Shakespeare. Et il clôturera sur une version bien boostée de Berlin Sunrise. La morceau du rappel ne sera pas identifié. Mais il sera unique et énorme. C’est bon aussi de ne pas se dissiper en rappels. L’essentiel était assuré bien évidemment. Fort et subtil, Fink croise à haute altitude et c’est à vous de ne pas le rater.
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