vendredi 11 août 2006, par
Rappelez vous il y a de cela 6 mois, on vous disait à quel point nous avions été déçu par le nouveau Soulwax (groupe rock Belge pour ceux qui ne suivraient pas). Par contre, nous vous avions souvent parlé en terme élogieux des 2 many DJs, remixers fous, composés des frères Dewael. Et bien il était temps que les hémisphères droits et gauches des gantois se retrouvent dans un même studio pour nous revoir leur dernier album studio par le bout de la lorgnette electro.
Voici donc l’objet du délit, un album 10 pistes qui s’ouvre sur Teachers, longue énumération d’artistes, qui enchaîne sur un Miserable girl sous acide qui envoi la version originale pourtant assez réussie au rebut.
Et ainsi de suite pour toute une série de morceau qu’on avait trouvé charmants mais beaucoup trop propres pour du rock ou beaucoup trop faiblard pour de l’electro, ceux-ci sont ici transformés en machines à faire danser. D’autres morceaux sont par contre tout à fait « neufs » (en tout cas ne proviennent pas de Any minute…) et nous emmènent dans des voyages techno-rétro allant de Jarre à Kraftwerk.
Pour peu, on se croirait dans une certaine boiler room.
A conseiller à ceux qui n’avaient pas été convaincu par Any Minute Now ou tout simplement aux fans de musique électronique qui se demandent ce que peuvent faire les Soulwax sans platines et sans guitare mais avec un ordinateur, un séquenceur, des claviers et des synthétiseurs, beaucoup de synthétiseurs…(F.)
Que le projet de Vitalic et Rebeka Warrior s’inscrive dans la durée, ce n’était pas nécessairement écrit dans les étoiles après un premier album remarqué. Il reposait sur sur quelques axiomes comme l’emploi fréquent d’un allemand de cuisine qui laissait à penser que c’était un projet né d’une envie particulière. Et non, les revoici avec sous le bras un second opus plus consistant. Avec une (…)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Ce qui est étonnant avec les retours, c’est qu’on ne sait jamais combien de temps ils vont durer. Groupe actif dans les années ’80, ils étaient revenus il y a deux ans le temps d’un Echoing Reverie qui montrait un savoir-faire et une versatilité qui n’était pas à la portée du premier débutant. Ils sont donc de nouveau là pour de bon et on peut dire que les qualités perçues alors ne se sont pas (…)
Quelle est la vie des gens qui nous entourent, de ceux qu’on côtoie dans le bus par exemple ? C’est cette matière bien réelle mais fictionnelle qui sert de base thématique au troisième album des toujours brillants Pale Grey. Ils proposent ainsi quelques biographies fantasmées, avec 12 noms pour autant de morceaux et un peu moins de clips.
De quoi asseoir thématiquement un album maitrisé de (…)
Le hasard fait qu’on a dans la pile plus de disques furieux que d’habitude. Ou alors c’est un contexte musical dont on ne perçoit que des bribes. Ce qu’on aime aussi, c’est qu’il y toujours sur ces albums ces moments ou la tension ne passe plus par une certaine violence. Et pour cet album qui voit Raphaële Germser et Audrey Dechèvre entourer Lou K (Lucie Lefauconnier), ça n’a pas raté non (…)
On l’a dit, on connait remarquablement peu d’artistes pour les plus de 2000 critiques écrites ici. Pourtant quelques camaraderies virtuelles ont pu se développer. A force de commenter les albums de The Imaginary Suitcase, j’ai même eu droit à une écoute préliminaire de cet album. Ceci est juste une petite mise au point au cas où vous viendrez fort légitimement douter de mon objectivité en la (…)