dimanche 13 août 2006, par
La carrière des Chemical Brothers est exemplaire. Non contents de durer plus que raison dans la musique électronique (à part Underworld, qui peut prétendre à une telle longévité ? pas Prodigy ni Fatboy slim par exemple), ils proposent sur leurs albums une alternance de bombes défoulatoires (un rattrapage est possible via leur best of) et de moments plus apaisés (avec Hope Sandoval par exemple et une foule d’autres personnes recommandables) qui les rendent tous écoutables de bout en bout.
Kere Okereke est décidément quelqu’un à qui tout réussit. Après avoir sorti un album flamboyant avec son groupe Bloc Party, le voici qui chante sur la plus belle réussite de cet album (Believe qui ouvre). L’état de Grâce ?
Le single Galvanise me semble aussi insupportable qu’à la radio. Comme quoi, avec ces groupes-là, il vaut mieux écouter l’album directement. Les morceaux suivants par exemple qui, s’il n’a pas le format radiophonique, montre tout le savoir-faire des Frères chimiques dans la confection de ce qu’au Tour de France on appelle des étapes de plaine (Hold tight london), de cornichonneries entêtantes (Left right), d’un instrumental avec un son reconnaissable à des bornes (la slide de Marvo Ging), d’un cresendo atmosphérique (Surface to air).
Le sans-faute n’est pas au rendez-vous (The Boxer malgré la présence de Tim Burgess) mais bon, tout baigne dans un hédonisme de bon aloi. Would you like to come inside ? nous demandent-ils dans une poussée séminale. Recommandé ? Ben oui... (M.)
On a déjà exprimé nos sentiments contradictoires pour cette artiste qui ne l’est pas moins. Elle est aussi comme ça, entre figure qu’on pourrait rencontrer dans un pub et art contemporain. Et sa musique le reflète aussi, avec des tendances disco directes mais toujours tordues.
Son premier album pour le label Ninja Tune s’annonce avec une pochette assez hénaurme qui donne une idée de la confiance qui (...)
On le répète souvent parce qu’on est chaque fois surpris de l’omniprésence de la musicienne française Christine Ott. Et sa productivité est aussi surprenante. Ainsi, six mois après le second album de Snowdrops et l’ayant croisé récemment en solo ou avec Theodore Wild Ride, la voici dans un nouveau projet. Ce n’est jamais pareil, seule l’exigence et la qualité sont constantes. Aussi ce mélange de tortueux (...)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)