mercredi 16 août 2006, par
Au secours, je vois du Can partout. Même chez The Coral. Il faut dire que la rythmique de She sings the mourning est assez évocatrice de la période Soundtracks (Tango Whiskyman, des choses comme ça). L’album est bien lancé mais la suite n’aura, il faut bien le dire, rien à voir (sauf Far from the crowd). Pas du point de vue qualitatif heureusement. Des morceaux plutôt légers aux guitares tintantes (So long ago, The operator) qui sont légers et réjouissants et incitent a dandiner de la tête avec classe (c’est difficile mais avec un peu d’entraînement on y arrive).
Si la plupart des morceaux présentés m’évoque principalement les années ’80 (le pourtant blurien A warning to the curious), on peut tout aussi bien retrouver un genre de Pink Floyd primitif (celui des singles que l’on retrouve sur Relics par exemple), celui du milieu des années ’60 (The Operator), voire les Kinks (Arabian sand).
Autant le dire, c’est dans la mélancolie que The Coral trouve le plus facilement ses marques (Far from the crowd, meilleur morceau haut la main) plutôt que sur des comptines faussement entraînantes (In the morning).
Véritables métronomes (quatrième album en quatre ans) The Coral nous propose une pop légère et accessible mais élaborée et fort variée pas vraiment inoubliable mais éminemment sympathique. (M.)
Nous sommes en 2013. Après un premier album acclamé emmené par le tube Foundations, la star de Myspace a confirmé avec My Best Friend Is You la plupart des espoirs placés en elle et la voici en position de définitivement asseoir son statut avec un troisième album traditionnellement piégeux. Mais elle va relever le défi.
Sauf que vous savez que ça ne ça ne s’est pas passé comme ça. Larguée (…)
Même en 2042 et après avoir sorti 13 albums réussis, The Smile restera ’le groupe des deux types de Radiohead’. C’est comme ça, le groupe d’Oxford est trop ancré dans la culture pop pour passer au second plan de quoi que ce soit. Mais cette encombrante et inévitable figure tutélaire ne doit pas oblitérer les qualités indéniables de The Smile. Les deux protagonistes, flanqués du batteur Tom (…)
C’est un phénomène que j’ai du mal à m’expliquer. Il m’est difficile voire impossible de me plonger dans des œuvres récentes d’artistes que j’ai beaucoup aimés il y a longtemps. Si dans certains cas c’est la qualité de leurs albums qui est l’explication la plus facile (Muse, The Killers, Foals...), c’est plus mystérieux en ce qui concerne Radiohead, Nick Cave ou PJ Harvey.
Il faut dire aussi (…)
Outre un flair hors-normes pour dégotter des talents très actuels (Nadine Khouri, Raoul Vignal, Emily Jane White...), Talitres a aussi le chic de remettre en selle des formations culte. A l’instar de Flotation Toy Warning ou The Apartments, Ralfe Band était passé sous nos radars et c’est le label bordelais qui nous le signale.
Et il fait bien. Si les albums précédents du groupe d’Oly Ralfe (…)