lundi 9 janvier 2017, par
Parmi les bonnes surprises de 2016, il y a la découverte d’un gisement de musique grecque. Outre l’electro eighties de Mechanimalet le prog soyeux de Gravitysays_i, il y avait le psychédélisme enlevé de Chickn et ceci.
Electronique et mélancolie, c’est un mélange qui marche, surtout s’il est décliné sur plusieurs modes. Un peu psychédélique et bien balancé (Lovers) , plus lourd et lent pour All Is You, il renvoie aussi à un Caribouapaisé ou aux moments les plus atmosphériques d’Underworld (Sun King). Mais ce n’est pas tout, ce que font Sundayman et George Manoloudis peut aussi s’exprimer en ambient au piano (Smooth) et c’est joli parce que très mélodique.
Dandelion se présente en morceau pop assumé et qui ne recule pas devant un peu de son, retrouvant la mélancolie des premiers Depeche Mode. Parfois aussi, c’est très léger et évanescent (Parts of You) mais très bien pour tout qui apprécie la musique pour bain moussant. La plus grande réussite du genre étant Not Me qui commence dans la retenue avant de déployer son ampleur. Quand la voix se fait plus basse, on retrouve aussi le groove de Fujiya & Miyagi.
L’éclectisme est une arme redoutable pour rendre les albums facile d’écoute. Certes, on a établi un gros paquet de comparaisons, mais cet album attachant venant de presque nulle part nous rappelle pourquoi on aime rester curieux.
On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait du second album de Dark Minimal Project, Ghost of Modern Times. On avait décelé un cousinage certain avec Depeche Mode et c’était loin de nous déplaire. Et la ressemblance se prolonge avec ces remixes, le groupe anglais étant très friand de l’exercice. Sur la pochette, les deux protagonistes Guillaume VDR et Ange Vesper semblent avoir pris cher mais (...)
Chacun va mettre sa ligne rouge sur cet album du duo de producteurs bataves Micha Heyboer and Jordi van Achthoven. C’est forcé tant cet album oscille entre trop et beaucoup trop, délicatesse et évanescence. Mais il est aussi impossible de ne pas trouver son compte non plus. Ce continuum qui va de la pop dansante et cotonneuse à du matos pour une rave à 4 heures du matin est en tout cas assez (...)
Si ce n’est pas trop visible pour le lecteur, certains distributeurs participent beaucoup à la ligne éditoriale. Parmi eux, Five Roses tient la pole position. Si l’éclectisme est remarquable, une des constantes est la présence d’artistes qui manipulent la percussion comme matière première. Dans un passé récent, on a eu le dernier Peter Kernel, la claque de Parquet et tous les projets d’Anthony Laguerre (...)
Alors que la technologie tente depuis très longtemps d’avoir des équivalents numériques à tous les instruments qui existent, la démarche de certaines formations va dans le sens opposé. Certes, c’est parfois anecdotique quand certains se présentent comme fanfare techno (Meute) mais dans le cas qui nous occupe, la force de frappe est indéniable.
Parquet a été fondé en 2014 par Sébastien Brun qui a déjà (...)