lundi 24 avril 2017, par
Il y a un nouveau The Wooden Wolf. Ça devrait être tout ce qu’on voudrait dire. Parce qu’à la relecture des compte-rendus précédents, il y a très peu de choses à modifier. Certes, les morceaux sont nouveaux, d’accord, il n’est pas identique au précédent mais ce cinquième opus est surtout une cinquième occasion de s’enthousiasmer et de répandre la bonne parole d’Alex Keiling.
On avait distingué deux tendances, une plus minimaliste et une plus orchestrée. On n’est pas franchement dans un de ces deux cas de figure extrême, avec un équilibre qui passe aussi par un séquencement judicieux.
La voix d’écorché est suffisamment maitrisée pour distiller de l’émotion. On a envie d’y croire, on est en empathie totale. Ce n’est pas une explication, c’est un constat simple qui se confirme sortie après sortie. On le sent dès Busy Being Born. L’arpège de guitare est en avant, mais il y a un peu de violoncelle en renfort. Discret, certes, mais suffisant pour enrichir le propos. On en entend plus sur It Takes and Angel to Make a Ghost et ce morceau en devient plus poignant encore.
On est alors prêts pour le plus sombre et pesant Little Green Eyes avant le retour au calme guitare-voix sur Four Bullets For Berta Cáceres (activiste Hondurienne pour info). Quatre titres seulement, voilà la raison de la frustration pour cet opus 5. Si vous découvrez l’artiste, plongez-vous simplement dans le reste. A l’inverse, on attend impatiemment l’Op. 6
Fuck Cute/I’m Tired of Cute/Cute has never served me
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Une des (...)
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