mercredi 16 août 2006, par
En son temps, je n’avais pas trouvé le courage ou le temps de critiquer les deux opus de Death in Vegas. Parce que le revival Kraftwerkien de Satan’s circus m’avait laissé une impression fugace et que Back to mine n’était qu’une compilation... de morceaux d’autres artistes (de Nina Simone à Fad Gadget en passant par Joy Division et une foule de choses qui m’étaient inconnues) . C’est donc avec un vrai plaisir que je découvre un best of de Death in Vegas. Mais revenir à critiquer un Best of revient à critiquer une carrière et dans le cas d’une formation aussi variée (les albums donnent parfois la bizarre impression d’être des compilations de groupes différents) c’est mission impossible.
Car Death in Vegas constitue vraiment un cas à part : ayant touché à tout avec un rare bonheur, surtout grâce à des collaborations toujours fructueuses (Iggy Pop, Paul Weller, Liam Gallagher, Hope Sandoval...), ils constituent une bonne synthèse de différents courants de rock, pop et electro ayant traversé l’Angleterre ces dix dernières années. Il n’y a qu’à regarder les nombreuses utilisations de leurs titres qui est faites dans les pubs, parfois grandes révélatrices de tendances.
Comme les albums de Death in Vegas sont parfois inégaux (Scorpio rising excepté), on flaire la bonne affaire. Et en effet, chaque titre mérite sa présence. Qu’ils soient plus rock (Aisha, So you say you lost), plus pop (Soul Auctionneer, Scorpio rising), revival new wave (Your hands around my throat), folk, électonique instrumental (All that glitters).
Indispensable dans toute discothèque idéale pour laisser une trace de la musique contemporaine, et bonne introduction au reste qui contient aussi son lot de pépites (privilégiez Scorpio rising) (M.)
C’est un phénomène que j’ai du mal à m’expliquer. Il m’est difficile voire impossible de me plonger dans des œuvres récentes d’artistes que j’ai beaucoup aimés il y a longtemps. Si dans certains cas c’est la qualité de leurs albums qui est l’explication la plus facile (Muse, The Killers, Foals...), c’est plus mystérieux en ce qui concerne Radiohead, Nick Cave ou PJ Harvey.
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