mercredi 16 août 2006, par
De bruit et de fureur. Et puis de calme et de douceur. Ainsi est la vie. Une petite douceur donc, comme l’album de Feist a calmé nos nerfs en 2004.
Pourquoi mettre un des morceaux les plus faiblards d’entrée ? Please don’t call me est un peu à la traîne niveau mélodie, même s’il annonce assez fidèlement les ambiances rencontrées au long de l’album. En effet, la voix trouve des chansons à sa convenance avec le Bumblebees qui suit. La plage titulaire évoque très nettement Mazzy star ou encore Hope Sandoval and the warm inventions. A savoir des ambiances bluesy et tristounes.
Pour les plus mal dans leurs tête, la guitare me fait penser aux tout premiers Cardigans (époque Life, par là...) ou les soli langoureux de Spain (Radar, Saddest song). Parfois, on s’emballe et les guitares saturées sont poussées à fond. C’est pas vrai, c’est pour voir si vous suiviez toujours. Le morceau le plus nerveux est un folk plus classique et à la Suzanne Vega (Open the door). Le tout se termine par un morceau très proche de Lisa Germano (My little fighter) période Geek the Girl.
Ne cherchez pas autre part l’album de la paresse estivale de 2005, le voilà. Reste que c’est extrêmement lent (New Orleans), et ne pourra s’écouter que dans des conditions d’humeur bien précise. Une alternative féminine à Spain. (M.)
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