mercredi 16 août 2006, par
A force de clamer que cet album constitue enfin la musique qu’il aime et qu’il a toujours voulu faire, on en vient à se demander s’il ne s’est pas un peu forcé pendant toutes ces années à nous faire danser.
Blague à part, il faut bien avouer que ’The cloud making machine’ marque une rupture dans la discographie du Français. On se trouve face à de l’ambient, du calme, du très calme même (l’apaisée plage titulaire).
Dans des ambiances rappelant les jours tranquilles de Future Sound of London par exemple (sur 9.01-9.06 c’est flagrant). On dirait même parfois les instants sombres du Scatology de Coil, en moins oppressant bien évidemment (Huis clos, Act1 Minotaure Ex.), voire cet album obscur dans tous les sens du terme de Death in June (Ostenbraun).
Même les rythmes ’blues’ (Barbiturik blues) passent au concasseur. Il faut attendre la fin de l’album (Controlling the house) pour que des basses fassent (discrètement) leur apparition et qu’un authentique morceau ’electroclash’ pointe le bout de son nez ((I wanna be) waiting for my plane).
Est-ce une crise que traversent Miss Kittin et Laurent Garnier pour chacun s’offrir des escapades dans les sentiers plus obscurs de l’électronique ? Certainement pas. Mais c’est en incorporant ce matériel à leur fonds de commerce habituel que ça risque de se révéler passionnant. On attend la suite donc. (M.)
Que le projet de Vitalic et Rebeka Warrior s’inscrive dans la durée, ce n’était pas nécessairement écrit dans les étoiles après un premier album remarqué. Il reposait sur sur quelques axiomes comme l’emploi fréquent d’un allemand de cuisine qui laissait à penser que c’était un projet né d’une envie particulière. Et non, les revoici avec sous le bras un second opus plus consistant. Avec une (…)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)