mercredi 27 novembre 2019, par
Le krautrock version pop, ce n’est pas ce qu’on entend le plus chez les groupes français même s’il y a des exceptions comme Im Takt.. C’est pourtant ainsi que débute l’EP d’Arche et forcément, on tend l’oreille. La suite sera plus conforme à ce qu’on a déjà entendu chez nos voisins hexagonaux avec ce genre de faux easy-listening fortement charpenté est une marque de fabrique.
La voix est de tête sur My Only. C’est souvent la façon trouvée par ces groupes pour faire passer un chant peu spectaculaire. Il s’en dégage aussi une sensation d’espace qui est bien agréable a un petit air Foals (Dream Alone) qu’on retrouve dans une remontée en bonne et due forme. C’est d’autant plus appréciable que la formation anglaise semble avoir perdu ce genre d’énergie et d’inventivité.
Sinon, ils ont bien compris que maintenir le tempo est une bonne idée (Back To The Sun) maintient le tempo. Et pour ça ils font confiance à un gros son qui affiche quelques nappes de synthé et une grosse basse. Ainsi équipés, ils osent se faire carrément psychédéliques à l’occasion (Stop Losing)
Avec le temps, on se surprend à apprécier les EP, ces premiers essais denses et enthousiastes qui permettent de poser un style, de lancer plus de pistes qu’il n’est possible d’en suivre. On sait qu’on suivra l’évolution du quatuor lyonnais parce que leur son et leur abattage sont garants de bien bonnes choses.
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)