Accueil > Critiques > 2005

LCD Soundsystem : LCD Soundsystem

lundi 21 août 2006, par marc


Les bons albums commencent souvent bien. Ce n’est pas le cas pour celui-ci, qui sert de terrain de jeu au responsable du label DFA (The Rapture). Passez le trop convenu Daft punk is playing at my house. Les choses sérieuses ne commencent qu’avec Tribulations.

La référence qui me vient le plus vite à l’esprit est Death in Vegas, pour le changement radical qui s’opère parfois d’un morceau à l’autre. On peut ansi passer d’une giclée de rage (Movement) datée début seventies à une ballade légèrement psychédélique telle que la pratique encore Wilco de nos jours ou encore à une électronique entêtante (On repeat tient finalement bien sur la longueur), voire à un titre funk (le pas convaincant Disco infiltator).

Un poil plus cérébral que les Chemical Brothers, presque aussi généraliste que Death in Vegas, ce court album se révèle plus plaisant et varié que vraiment inoubliable. Par contre, les remixes proposés en bonus sont en fait l’intégralité du premier E.P. Et là, on frôle souvent l’extase, mais c’est une autre histoire...(M.)

    Article Ecrit par marc

Répondre à cet article

  • Kompromat - PLДYING / PRДYING

    Que le projet de Vitalic et Rebeka Warrior s’inscrive dans la durée, ce n’était pas nécessairement écrit dans les étoiles après un premier album remarqué. Il reposait sur sur quelques axiomes comme l’emploi fréquent d’un allemand de cuisine qui laissait à penser que c’était un projet né d’une envie particulière. Et non, les revoici avec sous le bras un second opus plus consistant. Avec une (…)

  • Underworld - Strawberry Hotel

    Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
    Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)

  • Paris Orly – La Réserve

    Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
    Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)

  • La Démesure du Pas – Migratory Music

    Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)