vendredi 22 janvier 2021, par
Il est toujours sidérant d’être aussi vite familiers d’artistes dont on n’avait jamais entendu parler (à tort). La musique du Britannique Lewis Evans (installé en Bretagne, le nom de l’EP est celui d’un café par là) est en tout cas tout de suite intéressante, folk mais rehaussée d’éléments discrets. On a coutume de parler de chamber-pop pour le genre et Rock In The Sea Short est tout de suite enthousiasmant, avec choeurs et tout ce qu’il faut pour que l’ampleur soit là sans nuire à l’intimité, à cette connivence qu’on voit s’installer avec joie.
Les mélodies sont vraiment soignées, ce qui pousse forcément les morceaux vers le haut. Hold On est magnifique, il ne faut pas hésiter à le dire. Cocaine monte aussi, avec un très beau violon. Donc sur ces quatre titres, on en compte plusieurs qui nous serrent l’âme. Signalons la collaboration de David Ivar du groupe Herman Dune sur cet EP et que Evans a déjà travaillé avec Keren Ann ou Gaëtan Roussel.
La musique de Lewis Evans n’est pas seulement agréable, elle laisse une marque. Légère, elle se pare d’une telle beauté qu’on ressent une légère frustration à la fin de ces quatre morceaux. Ne passez pas plus longtemps à côté d’un compagnon pareil.
S’il n’est pas immédiatement associé à une scène folk historique, le pédigrée de Rufus Wainwright ne laisse pas de doute. Il est le fils de Loudon Wainwright III et Kate McGarrigle (chanteurs folk proches de la scène de Laurel Canyon) après tout et tant qu’à rester en famille ses sœurs Lucy et Martha sont là, sa tante Anna McGarrigle aussi. Mais ce n’est pas vraiment un album familial pour autant, il y a (...)
Oui, Clara Engel nous revient déjà. Mais c’est surtout parce qu’il nous avait fallu du temps pour faire le tour de Their Invisible Hands. On connait maintenant l’univers de l’artiste canadienne et on se sent tout de suite chez nous. Eloge de la lenteur, du recueillement, il pousse à la contemplation et à reprendre le contrôle du temps. Donc il faut aussi la bonne disposition. Tout comme on n’entre pas (...)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. C’est via un album soyeux qu’on écoute encore beaucoup 20 ans après qu’on a fait connaissance du talent tellement attachant de Leslie Feist et on n’a jamais décroché parce qu’elle ne nous a jamais déçus non plus.
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. Et c’est avec le délicieusement psychédélique In Lightning qu’elle revient (...)