mercredi 14 juillet 2021, par
Et si le meilleur moyen de deviner ce qu’on entendra sur un album inconnu était d’en connaître le label. On a découvert il y a peu Carton Records et le point commun entre tous ces artistes (RIFO, Abacaxi, Gilles Poizat, Sebastien Brun) est une exigence et un goût de l’exploration jamais démenti.
Il n’est pas inutile de commencer par une petite description du procédé. La base du travail de Louis Laurain, ce sont des trompettes, utilisées comme instrument (sisi) mais aussi modifiées et utilisées pour leurs propriétés de résonance et cette matière est amplement retravaillée.. Mais ceci n’est pas une expérience, c’est un album.
On est clairement dans ce qu’on appelle parfois la musique concrète. Pourtant, ce sont de ‘vrais’ morceaux, avec des textures, des variations. Pour une fois, le titre de l’album donne une une idée du contenu Si Satellites for Nawel fait appel à des sons plus grinçants, il arrive à injecter suffisamment de musicalité pour qu’on continue à le suivre. La plus éthérée plage titulaire apporte un équilibre bienvenu à un album aventureux et lisible.
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)