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Echo And The Bunnymen : Ocean Rain (1984)

vendredi 23 juin 2006, par marc


Il est vrai que je ne peux cacher un certain penchant pour les hymnes de l’antépénultième décennie mais je me dois de signaler que non seulement c’est un peu ma jeunesse qui remonte (bande d’ingrats) et que seuls les albums ayant fait leurs preuves ont droit de cité ici.

Quand un groupe commet une perle new-wave comme l’est l’unanimement acclamé Heaven up here en 1981, on a raison de se méfier car rares sont les groupes qui ont réussi à confirmer. Donc, ne faisant rien comme tout le monde, Ian Mac Cullogh et sa bande commettent leur chef-d’œuvre en 1984 avec Ocean rain. Tout est pareil mais tout a changé. Les guitares acides et les danses du précédent opus ont fait place à un autre état d’esprit que je ne saurais qualifier autrement que de grâce. Seule l’intensité de All my colors semble marquer le lien tant il est vrai que les Nocturnal me, The Yo-Yo man ont peu d’équivalent dans la musique de ces dernières années.
Car le côté miraculeux tient dans le fait que le charme opère immédiatement, que rien n’oblige à écouter des kilos de fois ce (court) album pour en puiser toute sa substance. Un des coups de force de ce groupe est également d’avoir pu revenir en 1997 avec rien de moins qu’un des albums de l’année qui se nomme Evergreen (ah ! I want to be there when you come ou Just a touch away). Moins intense mais plus immédiat que ses glorieux prédécesseurs, il se défendit comme un brave sur la plaine de Dour un beau soir d’il y a longtemps. (M.)

    Article Ecrit par marc

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