lundi 14 mars 2022, par
Il est toujours étrange de se frotter à une musique qui se présente comme une simple composante d’un projet. Dans le cas qui nous occupe, ceci est un livre audio qui se veut le prequel d’un spectacle actuellement en tournée. Si le recul et la connaissance de la pièce nous manque, l’objet peut s’appréhender seul, rassurez-vous. Parce que l’histoire est indépendante notamment.
Non, ce n’est pas qu’une déclamation illustrée (on ne vous en aurait sans doute pas parlé...) mais un vrai album court qui distille son atmosphère, avec de vrais morceaux distincts articulés autour d’une voix qui déclame. Les arrangements sont inventifs, loin des canons ’France Culture’ dont on vous reparlera bientôt. Le gimmick de Farewell Paladino fonctionne à plein en tous cas. La voix un peu flippée de The End avec ce martèlement discret mais un peu anxiogène n’est pas tellement éloigné du monde de Xiu Xiu.
On peut dire que le pari est réussi pour Vimala Pons. En termes pédants, on peut parler de ’belle proposition musicale’. En termes plus frustres, on dira plutôt que c’est un chouette moment qui déconcerte et plait à la fois. Passer cette petite demi-heure en sa compagnie est la certitude d’un voyage réussi.
Il est toujours difficile exercice de commenter des musiques de film sans voir le film ou la série dont il est question. Pourtant, le compositeur japonais Akira Kosemura a toujours su nous proposer des albums qui tenaient tout seuls sans le support visuel. Et c’est une gageure parce que la base de sa musique est le piano solo.
Mais ce qui se confirme au long de ces 31 courtes pièces, c’est le (...)
Même si c’est contre-intuitif parce que le post-rock est essentiellement instrumental, le style a souvent été engagé. Entre les revendications de Godpeed You ! Black Emperor et la protection de la Grande Barrière de Corail de Selfless Orchestra, les exemples abondent. Le collectif parisien Bravery in Battles est présent sur le combat environnemental comme en témoigne la copieuse musique du film The (...)
On termine souvent la critique d’un EP en souhaitant en entendre plus. Vu que les deux morceaux qu’on connaissait d’Abraham Fogg étaient vraiment enthousiasmants, il va de soi qu’on s’est jeté sur ce premier album avec convoitise. On retrouve ces deux morceaux ici, gage de continuité et de revenez-y.
Il est à noter que dans les éléments fournis avec l’album ce sont surtout les prix pour les (...)
C’est récemment qu’on a entendu parler du compositeur japonais Akira Kosemura, pour la musique d’une série inédite chez nous qui nous avait bien plu. Comme souvent dans cet exercice, on va se borner à parler de cette musique hors de son contexte cinématographique, comme une oeuvre indépendante qu’elle n’est pas.
On le retrouve donc très vite pour la musique d’un film dont on n’a pas entendu parler mais (...)