mercredi 25 mai 2022, par
Pour un groupe qui semblait se placer dans une mode, !!! (on peut dire tchik-tchik-tchik quand on cause) a une remarquable longévité. Qui plus est, s’ils sont restés fidèles à ce qui fait leur spécificité, un groove irrésistible et la marque de glande internationale de Nick Offer. Ils ont de plus ajouté sur leurs dernières parutions une dose de mélancolie de dancefloor de très bon aloi et on est contents de la retrouver ici. Le ressenti les rend plus intéressants.
Une oreille distraite aurait sans doute du mal à attribuer à !!! L’acoustique Normal People. Pourtant les presque 20 ans de fréquentation du groupe new-yorkais nous ont habitués. Mais ils rebranchent la machine à groove tout de suite même si le tempo ne s’emballe pas tout de suite. Le fondant Storm Around The World se voit suivi sans pitié par une house teintée de références latino (et un poil irrésistible) qui nous pousse à nous rapprocher de la piscine.
De loin, c’est très cohérent, avec un tempo qui varie. De près, c’est du coq-à-l’âne permanent, avec des gimmicks à foison (Panama Canal, Creazy Talk) et même une reprise claquée au sol du Man On The Moon de REM. On pourrait rester à l’écart de cette house a priori peu sudoripare mais on reste captés parce que l’équilibre avec un songwriting plus classique fonctionne. Mais ils retournent invariablement au bar (Here’s What I need To Know).
Peut-être qu’on pardonne beaucoup aux vieux amis. Peut-être aussi que ces amis-ci ont énormément de talent. Sans doute aussi qu’on aime qu’ils teintent leur énergie d’une forme de spleen qui fait mouche. Bref ils ne lâchent pas l’affaire et nous non plus.
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)
On vous avait dit en son temps à quel point on appréciait l’electro un peu vintage du duo suisse Bitter Moon. On dirait que le duo After 5:08 (Aloys Christinat et Matthew Franklin) qui les accompagne est dans un mood plus ambient. La répartition des rôles n’est pas précisée mais on se doute que les plages plus apaisées (on peut même y entendre des bruits d’eau) leur sont attribuables.
La voix de Réka (...)