mardi 30 août 2022, par
Les albums ne sont pas toujours ce qu’on en attend. Le titre et la présentation évoquent une violence qu’on ne retrouve pas forcément. La plage titulaire correspond assez pourtant, avec une electro martiale mais pas trop, qui fait forcément usage de sons des années ‘80 mais avec une verve moderne. On peut la situer dans le sillage de choses qui nous ont plu comme Camilla Sparksss ou Jeanne Added. Mais ces deux-là avaient placé leur barre tellement haut qu’il est compliqué de surpasser (surtout pour la première nommée). La solution dès lors ? Placer la barre ailleurs.
Certes il reste des sons étranges sur Dirty Soul ou Left For Dead qui claque mais ce n’est pas un album éprouvant d’expérimental furibard. Si les sons restent plus
âpres que de l’electro d’obédience plus pop, elle ne hausse que rarement le ton. Beat Down By Heaven est de ces moments plus francs du collier mais il y a des sas de décompression comme Santa Monica. On se prend même à évoquer Goldfrapp sur I See You ou Push The Grease. C’est le versant plus glam qu’on retrouve aussi sur Bloodletting (The Vampire Song).
A l’opposé on retrouve un versant plus aventureux (The Metal of My Hell, Ruined Me). Mais vous l’aurez compris, les deux ne sont pas étanches, nous valant même au passage une montée sur I See You. L’équilibre trouvé par Tara Busch est en tout cas réussi et cet album peut se faire percutant et caressant à la fois.
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