lundi 10 octobre 2022, par
Encore un disque d’expérimentations électroacoustiques et encore une fois, une plongée étrange qui intrigue mais n’irrite jamais. Quand deux musiciens italiens, Luca Xelius Martegani et El Toxyque, flanqués du violoncelliste suisse Zeno Gabaglio se réunissent à l’occasion d’une ‘jam drone’ (chacun a sa façon de se détendre), le résultat leur plait tellement que Niton se forme dans la foulée.
Une version de cet album basé sur des enregistrements glanés au long de 5 années de créations est déjà sortie l’an passé sur le label berlinois label Shameless Records. Ceci est une relecture ‘3D’ de ce matériau. Et en effet, on retrouve des effets stéréo bien réussis (Baylanis) et une pulsation qui prend forme. C’est enveloppant, un peu moite et dans les canons de l’electro minimale de la fin du siècle passé mais encore plus dense.
Il y a de vraies constructions, pas vraiment un patchwork, et déjà rien que ça est une petite performance. Et puis ça vit, ça s’agite sur un mode légèrement anxiogène (Asmant), avec des claviers discrets viennent parfois aérer le tout. Mais le ton peut se faire plus âpre (Mortel) ou plus grinçant parfois, des violoncelles servent visiblement de base à Maas. Ce morceau est d’ailleurs consigné sur un flexidisc. Mais ils poussent le concept un peu loin, c’est la pochette qui est gravée, pas le disque de carton au milieu, dans un floutage de la limite entre contenu et contenant qui visiblement les amuse beaucoup. Bref, cet exercice qui sur le papier semblait cérébral se révèle un vrai plaisir d’écoute.
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
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