lundi 27 mars 2023, par
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de morceaux utilisés par la chorégraphe de Paola Bianchi pour un projet appelé ELP (Ethos, Logos, Pathos). Evidemment, il y a musique de danse et musique de danse. Si certains morceaux de Titan Arum peuvent faire bouger n’importe qui, on parle de création de danse contemporaine ici. Mais danser ceci semble tout de même une gageure relevée avec brio dans la vidéo ci-dessous.
On se situe clairement du drone mais comme souvent avec lui, il y a un propos, une vraie tension, ces installations sonores vivent (Energheia). Ce son dense est d’obédience industrielle (Jochen Arbeit d’Einsturzende Neubauten est déjà venu lui prêter main forte) parfois mais ne présente pas le côté anxiogène de certaines de ses productions. Est-ce qu’on s’est habitués, qu’on a moins peur ? La science du son de Fabrizio est en tous cas toujours aussi spectaculaire et intacte. Dansez maintenant.
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)
Si les références historiques de la musique synthétique de Franck Marchal sont à aller chercher du côté de John Carpenter, on signale aussi les relectures modernes et enthousiasmantes de Magnetic Rust ou Odyssée.
Les cordes ne sont pas l’ingrédient privilégie ici, mais le résultat n’est pas sans rappeler des choses comme Ô Lake. Son expérience en tant qu’auteur de musique de film n’est sans (…)