mercredi 10 avril 2024, par
Notre groupe polonais préféré est de retour et il n’a rien perdu de ses qualités. Pourquoi on apprécie tant ce groupe dans un genre (le rock à guitares) qu’on écoute finalement peu ? Sans doute la propension à exploser quand il faut et rentrer les griffes pour un effet maximal.
Et puis surtout il y a la présence vocale d’Izabela "Izzy" Rekowska, et puis cette flexibilité qui va de l’indispensable lourdeur de New Horizon, ces feulements de guitare stoogiens sur Shutdown City. Et ils peuvent déployer tout ça en l’espace d’un morceau. Dive of A Broken Heart est d’abord proche de la déclamation avant un brouillard de guitares et une éruption finale. On a aussi aimé retrouver les inflexions à la Long Blondes sur F16.
Cet EP contient l’univers du groupe en format compact. Plutôt que se concentrer sur un aspect, il déploie toute leur panoplie et nous rappelle pourquoi on aime toujours autant ça.
Si le rock en français apparaît déjà comme incongru à certains, il y a des formations qui poussent encore plus loin le curseur, s’exprimant dans des idiomes régionaux. Après le gallois de Gwenno ou le basque d’Orbel, voici l’occitan de CxK. Partant du principe que seule une infime minorité du public potentiel sera à même de comprendre le propos, on va s’attarder sur la musique.
Et cet (…)
Quoi de plus trompeur qu’un nom de groupe et une provenance ? Pamplemousse est un duo qui vient de la réunion mais ce que vous entendez sur ce second album n’est pas très ensoleillé. Par contre, le label A Tant Rêver du Roi a plus de références dans le son râpeux et/ou aventureux (La Jungle, Kitch, Dewaere, Cosse, Coddiwomple, Pyjamarama...) et c’est par ce biais-là qu’on peut faire la (…)
Si la Pologne ne nous évoquait pas nécessairement de frissons musicaux, la découverte d’Izzy and The Black Trees avait changé la donne. On avait en effet décelé sur le premier album le haut patronage de Patti Smith ou PJ Harvey et on avait tout de suite apprécié. Ce second album ne fait que confirmer les belles dispositions, avec un virage vers une tension post-punk qui ne pourra pas déplaire, (…)
Il est des gens qui ingèrent des boissons énergétiques comme on boit de l’eau, c’est un goût qu’ils ont développé. D’autres n’y recourent que dans des contextes particuliers. Il en est de même pour le rock plus musclé. On se range alors au rang des usagers occasionnels et ceci est notre canette du mois d’avril. Autant qu’elle fasse l’effet maximal.
Si on a autant apprécié cette ingestion, (…)