lundi 20 mai 2024, par
Reconnaissable entre toutes, la voix de Françoiz Breut continue à nous faire voyager. Elle est tellement particulière et familière à la fois qu’elle peut s’accomoder de bien des contextes. On avait apprécié les atours plus synthétiques du Flux Flou de la Foule et cet album-ci se place dans cette lignée. Il faut dire que c’est la même équipe qui l’entoure, à savoir le claviériste Marc Mélia, le guitariste François Schulz et le batteur Roméo Poirier.
Cet album occasionnellement très éthéré prend son temps en tous cas, ne se donne pas entier en première écoute. Son unité de ton finit par emporter le morceau. Par rapport à son prédécesseur, les ambiances sont un peu plus organiques ici, même si le folk bucolique n’est pas à l’ordre du jour. Elle revendique pourtant ce glissement vers la forêt. Laquelle peut se cacher sous la ville (Crever Asphalte), et grouiller de vie (Ode aux Vers).
Dans le détail on distingue des claviers plus atmosphériques (Un Pépin), un orgue pour pousser (Hors Sol) ou le groove lascif d’Ectoplasme qui traite de l’absence, ou encore le joli petit gimmick de Lichen qui reçoit le renfort d’une voix masculine non identifiée. Mais c’est certainement la vue d’ensemble qui vaut le coup d’oeil. Françoiz est depuis longtemps une amie dont on aime avoir des nouvelles.
On connait pourtant bien la discographie de Dominique A. On l’a vu en concert en salle, en plein air, en festival, tout seul, en trio, en quatuor, avec une section d’instruments à vent, délicat ou très bruyant, acoustique ou post-rock. On sait qu’il peut tout tenter et tout, Donc une relecture avec orchestre ou plus intimiste, pourquoi pas ?
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