jeudi 24 août 2006, par
Parfois, je cherche de la musique plus légère, histoire de se détourner de la pesanteur qui se dégage souvent de ce que j’écoute habituellement.
Le fonds de commerce de Belle and Sebastian est connu, il s’agit d’une pop légère et influencée par les harmonies délicates des années soixante. Mais dans le cas qui nous occupe, c’est clairement trop mièvre pour être écouté attentivement (Song for sunshine), voire carrément kitsch comme les choeurs féminins de We are sleepyheads. Et il y en a trop ici pour en faire un album vraiment bon.
La question que je me pose tout de suite est de savoir qui d’eux ou de moi a le plus changé. Retour obligatoire sur mon album favori If you’re feeling sinister ou autre Sleeping the clock around (un must). Les standards de cette époque ne sont guère atteints que par Another sunny day ou encore par le très correct Dress up in you.
Il y a plusieurs chanteurs, mais c’est celui qui a la voix la plus haute qui est la marque de fabrique. L’autre voix masculine est plus neutre (Sukie in the graveyard) et participe moins à la personnalité comme la trompette claire.
Cet album n’est donc pas à la hauteur des meilleurs anciens et est trop souvent anodin pour que la discographie du groupe soit abordée par celui-ci. (M.)
C’est un phénomène que j’ai du mal à m’expliquer. Il m’est difficile voire impossible de me plonger dans des œuvres récentes d’artistes que j’ai beaucoup aimés il y a longtemps. Si dans certains cas c’est la qualité de leurs albums qui est l’explication la plus facile (Muse, The Killers, Foals...), c’est plus mystérieux en ce qui concerne Radiohead, Nick Cave ou PJ Harvey.
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