lundi 28 août 2006, par
Parfois on n’arrive pas à se dépêtrer. Parfois on appelle à l’aide. Et parfois même on vous vient en aide. Merci dont à Seb pour être arrivé à parler d’un album que je vais donc me borner à continuer d’écouter.
Olof Dreijer and Karin Dreijer Andersson nous livrent ici leur 3eme opus. Dès la 1ère écoute, on ne peut s’empêcher d’être attiré par un son très electro dark mais en même temps très loin des hits dance-floor. Le synthé vintage diffuse de la mélodie ultra simple mais très efficace sans tomber dans le minimal. Le son rappelle quelques tracks trance mais pas la trame, on note toutefois une ressemblance entre la plage titulaire et Abusator de Sweetlight, le côté ’je mets les bras en l’air dans les montées’ en moins. Des nappes bien senties font virvolter l’ensemble.
La voix de Karin, que l’on a pu entendre dans le featuring avec Royksopp avec What else is there ? est soupoudrée dans vocodeur qui donne un ton à la fois décalé par rapport aux mélodies mais cohérent.
Le frérot donne la réplique vocale sur le très osé rythmiquement ’We Share Our Mother’s Health’ ou bien encore ’One Hit’. On se perdra volontiers dans ’The Captain’ ou ’Na na na’ qui fleurent bon les étendues blanches et les lacs de Suède.
Le tout est soutenu par des percussions aux goûts de 808 qui évoluent lentement comme les nappes sans jamais finir dans l’ennui.
Avec un peu de recul on pourrait croire que cet album est fait de quelques notes... et c’est le cas ! Chaque morceau semble être en équilibre et ne tenir qu’à un fil mais la cohérence de l’album prouve qu’il ne s’agit pas d’un coup d’inspiration passager mais d’un réel talent.
Bref cet album surprend agréablement par le mélange des genres et prouve que son electro et vocaux peuvent rimer avec poésie et légèreté. (S.)
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