jeudi 6 septembre 2007, par
Qu’il continue.... tout seul
L’aventure Audioslave touchant à sa fin, Cornell acte la chose en sortant un album au titre d’occasion : Carry On.
La voix de Cornell ma toujours impressionné, et ce depuis Soundgarden.
Cependant, depuis lors, et avec le recul, je ne peux que constater que peu d’opus ont vraiment été à la hauteur de ce que Soundgarden, fondateur du son grunge, a pu accomplir.
Les raisons d’être suspect sur cet album étaient donc nombreuses.
Le résultat est comme on pouvait s’y attendre en demi-teinte.
Quelques compositions rock valent la peine d’y attarder l’oreille (No such thing, Your Soul today). She can be you girls vaut également le détour pour ces paroles plutôt ambigües, l’énergie communicative, et la production globale. Un single sympa pour classic 21.
Le rock mid tempo folkeux qui représente une grosse partie de l’album est quant à lui est moins supportable. Trop sucré, comme il l’était sur les précédents albums solo de Cornell (Arms around your love, Safe and Sound, Finally Forever, Disapperating Act), on pourra juste se réjouir que ça plaise à vos petites copines.....
On a également droit a quelques excursions dans des eaux plus troubles, comme par exemple Killing birds, dont pendant tout un moment, où se demande où la chanson va nous emmener avec ces guitares aux sons vibrants déformés, la batterie/ boite à rythme, et les arpèges à la guitare sèche.
Dernière surprise de l’album, le morceau enregistré pour la BO de Casino Royal figure à la tracklist. Evidemment dans la ligne des autres BO de James Bond, avec son lot d’accompagnements de violons et de cuivres. Ce morceau figure dans mon top 3 des meilleures musiques de James Bond.
Je ne peux clôturer sans glisser deux mots sur la catastrophe... la reprise de Billy Jean. Pour être intellectuellement honnête, il faut reconnaitre que cette reprise du succès de Jackson est très bonne... jusqu’à son solo insupportable au bas mot. Dommage.
Comme vous l’aurez compris ce ne sera certainement pas un de nos indispensables. Cet album est tout au plus pour nous l’occasion de voir que Chris Cornell est toujours en forme vocale mais que le punch lui manque pour à nouveau délivrer les brulots rock dans lesquels il excellait ; l’occasion également pour Cornell de monter sur les scènes des festivals et d’y chanter quelques bons, vieux morceaux de Soundgarden (rusty cage..........).
Le substrat musical sur lequel a poussé ce cinquième album de They Call Me Rico, projet de Frédéric Pellerin du groupe Madcaps, c’est l’americana et le blues. Et on le sent, souvent. Certains morceaux en sont encore baignés (This Old Dog, Don’t Let You Go Down). Wheel of Love est plus proche de ce canon rock et dans l’ensemble, c’est un fort plaisant rappel de la base de tout ceci.
Mais si (…)
Le fun perçu est une des mesures les plus pertinentes pur évaluer un album d’Iggy Pop. Si on l’a croisé récemment aux côtés de Catherine Graindorge, il revient avec un Every Loser qui convoque logiquement une belle pelletée de connaissances du rock ‘n roll (Duff McKagan de Guns ‘n Roses, Stone Gossard de Pearl Jam, Dave Navaro et Eric Avery de Jane’s Addiction’s, Chad Smith des Red Hot Chili (…)
Un lapsus peut vous propulser dans l’actualité. Un émail signé War Regards à la place du Warm Regards donne à cet album du groupe de Chicago un air de prémonition inévitable.
Il est étrange de pénétrer l’univers d’un groupe à travers des remixes. Ceux-ci ayant plu, il semblait logique de reprendre le fil de leur discographie. On découvre en tout cas une musique dénuée de l’électronique des (…)
Sortie du désert.
Bien que n’ayant pas écouté un album entier des Foo Fighters depuis quelques années, je dois bien avouer avoir une certaine sympathie pour Dave Grohl. Ce mec est cool, point barre. De clips décalés en prestations explosives, en passant par des interviews dans lesquelles le côté relax du bonhomme transpire, Dave s’est construit un des plus gros capital sympathie du monde (…)