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Pulp : Countdown 1992-1983

dimanche 25 juin 2006, par marc


Quand il s’agissait de choisir son camp entre Blur et Oasis, mes préférences ne faisaient aucun doute : Pulp ! Un nom qui sonne comme une marque acidulée de boisson gazeuse, comme une fête réussie. Car en 1994 sort pour ce groupe de Sheffield l’album de la sortie du bois pour ces éternels prétendants de la cause pop brittonne : His and Hers. Les hymnes policés, tels que les pratiquent un Suede ou encore les mésestimés New Fads côtoient des réminiscences Smithiennes. Car à l’instar de la prose de Kundera, rien n’est plus glaçant que l’apparente insouciance de ce band. La découverte est telle que je me précipite sur une compilation à rebours de ce qui n’avait pas marché sur leur précédent label (Fire) qu’ils quittaient à l’époque pour Island. Là encore, on se trouve face à des titres immédiats, aux paroles perverses (Little girl with blue eyes/There’s a hole in your heart/And one between your legs/You never have to wonder which one he’s going to fill - sur le titre - Little girl with blue eyes), un charisme évident du chanteur Jarvis Cocker, sorte de dandy ludique ainsi qu’une étonnante cohésion. Un titre monté comme un gâteau (Being followed home) figure également sur ce double CD et ce n’est que le début car une de ces spécialités figurera sur chacun de leurs albums suivants.

Quand on revient à l’opus de 1994, on suffoque presque et la pâtisserie s’appelle She’s a woman. Bris de rythme, envolées vocales, rien ne manque. Pourtant la véritable consécration médiatique ne viendra couronner que la perfection mélodique du suivant opus qui sera Different class, lancé par un cynique Common people. Leur avant dernier opus en date, This is hardcore, bien que recommendable, brille surtout par la pèce montée la plus réussie à ce jour qui set de plage titulaire. Pièce d’ailleurs fort inspirée par Scott Walker qui produit leur dernier et plus hermétique We love life. Vous savez ce qu’il vous reste à faire. (M.)

    Article Ecrit par marc

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