lundi 16 avril 2007, par
La douceur arrive de Suède
Ce qui est sûr c’est que le label de Cologne vaut toujours le détour. Loin de se cantonner dans la mouvance minimale qui frôle parfois la saturation, Kompakt nous propose un petit voyage au delà de la mer Baltique. Les Suédois de The Field débarque avec un album tout en finesse et légèreté : From here we go sublime.
A l’heure où les productions du genre confondent parfois minimalisme et austérité, cet album aux constructions simples se base sur idée qu’il l’est tout autant. Le micro sampling en boucle. Toutes les mélodies principales sont extraites de voix ou d’instruments réels. Seuls des petits fragments ont été chirurgicalement retenus et confèrent une atmosphère radicalement opposée de l’original. Le tout est emballé à grand renfort de reverb du plus bel effet. (The Deal)
Les rythmiques se font discrètes et viennent mettre un peu d’ordre là où les loops peuvent paraître syncopées (A Paw In My Face). Quand ce n’est pas la rythmique elle-même qui joue aux micro-coupures (Mobilia).
A chaque morceau, on baigne dans une ambiance très fraîche et relaxante (Sun and Ice).
Bref si vous avez besoin d’un petit bol d’air dans votre catalogue électronique, The Field arrive à point nommé.
http://www.myspace.com/thefieldsthlm
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)