vendredi 29 juin 2007, par
Brise légère sur Brighton
Suite au single Ankle Injuries et son clip pixelisé (Voir chronique associée sur radiolibre.be) , j’ai trouvé intéressant de jeter une oreille à l’album Transparent Things de Fujiya & Miyagi.
Si quelques titres sont sympas et que l’on peut y trouver quelques attraits sonores, attention à l’ennui lors de premières écoutes. Effet de composition et de production, c’est propre, trop peut-être, les voix et mélodies restent confinées derrière la mécanique de lignes de basse et batterie, et l’on souhaiterait souvent plus d’éclats... Ca pourrait être qualifié de easy-listening poprock en quelques sortes.
Si globalement cela fait penser à The Notwist ([Cylinders] est une bonne illustration) mais sans l’intensité émotionnelle, certains accents attirent l’attention, comme ces quelques effets de breaks ou de backing vocal qui rappellent Daan Sucker Punch et Magnus [Collarbone] mais toujours avec, ici, une présence plus discrète (ce qui, on en prend conscience, n’est pas un mal).
L’instrumental en plage 4 Conductor 71 est très trippant à fort volume comme le single Ankle Injuries, mais au jeu des synthés trippant la version originale de Pop Corn de Gershon Kingsley et de son Moog fait encore tout aussi bien l’affaire.
Années 80 avec le dernier titre, la froideur des synthés, l’effet de voix, le funk de la basse, la mécanique des machines, voilà encore des côtés séduisants qu’il est encore possible de balancer avec un "mais".
Côté strictement positif, on retiendra la voix chuchotée du chanteur et ses phrases entêtantes qui cadrent justement bien avec l’aspect "confiné" de l’album.
Conclusion : Un single prometteur, un album intéressant, un résultat mitigé principalement dû à une production trop lisse, trop plate. Un album qui ne fera donc pas l’unanimité mais dont on ne boudera pas le plaisir du moment...
http://www.myspace.com/fujiyaandmiyagi
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