dimanche 28 octobre 2007, par
Méfiez-vous des faux nonchalants
Cette fin d’année verra défiler à peu près tous les groupes qui nous ont plu. La scène confirmera-t-elle le verdict du cd ? C’est ce que nous vous invitons à découvrir avec nous ces prochaines semaines.
Autant casser le suspense tout de suite, Animal Collective a largement dépassé l’attente. Mais procédons par ordre. Passons vite sur les Finlandais d’Islaja qui assuraient (façon de parler) la première partie. Je n’en ai vu que quatre titres de toute façon. Deux trop lents, un très bien avec un riff de basse entêtant et puis un improbable fourre-tout sur lequel le duo nous laissera.
Place alors au trio d’Animal Collective. Première constatation, ceux qui ont voulu classer ça dans une catégorie du folk sont un peu à côté vu que seuls une guitare électrique rarement utilisée et des percussions constituent les instruments traditionnels. Le reste se fait au séquenceur. Et se fait très bien d’ailleurs. On assiste à une musique qui s’installe, prend ses aises, mais surtout envoute, nous prend au piège d’un psychédélisme de tous les instants. C’est moins un enchainement de chansons qu’une longue variation inspirée sur un style qui leur est propre. Alors il faut parler par métaphores, évoquer des Beach Boys tombés dans une lessiveuse, puisque les harmonies vocales sont excellentes, qu’un simple groupe de mots psalmodiés suffit parfois à rendre un morceau vraiment prenant. Quand déboule Peacebone, on songe que ceux qui ont pris de ssubstances doivent déjà être caramélisés.
On reconnait certains titres de leur excellent Strawberry Jam et la rendition qu’ils font de Fireworks (une des chansons de l’année sans aucun doute) est tout bonnement soufflante. il faut l’avouer, on avait un peu appréhendé ce concert. C’est qu’en écoutant les albums, on aurait bien pu avoir un set qui baille aux entournures, un joyeux bordel. C’est le contraire qui nous a mis à genoux : un sens musical jamais démenti même au plus prfond du délire, une réelle efficacité pour faire décoller des rtythmes très trippants, un chant certes planqué sous destonnes d’écho mais très impressionant dans ses ruptures (une seule personne chante Fireworks, il faut le savoir) font qu’on a passé un moment musical rare.
Ca faisait un peu de temps qu’on n’avait plus parlé de concerts ici. D’autant plus que le temps avait manqué pour relater les deux derniers déplacements. L’endroit du soir est nouveau puisqu’on découvre le siège de PIAS, qui abrite aussi un très bel assortiment de vinyles et une salle de concert intime et accueillante.
Le programme était pour nous un ’double bill’, ce genre de proposition qui associe (...)
Le plaisir de la découverte fait évidemment partie de ce qu’on aime en concert mais on ne boudera jamais une valeur sûre. Jamais on n’a été déçus par Albin de la Simone et il va garder son brevet d’invincibilité.
Ce jeudi lance donc les Nuits Botanique et comme tous les ans, une belle programmation, une bonne ambiance et sans doute une météo mitigée.
Cette bonne ambiance nous a fait rater le début (...)
D’habitude, les compte-rendus de concert sont écrits avant que les photos ne soient disponibles. Cette fois-ci pourtant, il n’y en aura pas. Pour la première fois en dix ans et après une centaine de concerts (à vue de nez), mon ami l’appareil photo n’a pas été autorisé à entrer avec moi...
Mais bon, on était là pour écouter de la musique surtout et on n’a pas été déçus de ce côté-là. L’affiche du jour (...)
Il est bon de temps en temps de revoir en concert ceux qui nous enchantent sur disque. Et le dernier Jeanne Cherhal avait confirmé ses bonnes dispositions. Sa très longue tournée maintenant clôturée passant par notre capitale, il était plus que tentant de reprendre contact avec le Théâtre 140.
La formule piano-voix ne permet pas d’approximations, et quand le talent le permet, c’est souvent un grand (...)