lundi 17 mars 2008, par
Le retour de la vague
Il ne faut pas compliquer tout. Si je suis retourné voir Menomena, c’est juste suite au très bon souvenir de leur passage au mois d’octobre et que je voulais renouveler cette expérience. Le trio de Portland représente d’une certaine manière la crête de la vague d’une pop aventureuse, certes pas toujours easy-listening, mais qui a le bon goût d’être du bon côté de la citation de Borgès : « On peu être obscur à force de profondeur mais il est vain de chercher à être profond à force d’obscurité ». D’autant que Menomena sur scène, c’est un grand moment de puissance assuré.
Evidemment, revoir le même groupe dans la même salle ce n’est pas exactement rechercher une expérience neuve. C’est une déception de ne pas apercevoir de papier en fond de scène. Cette fois-ci, on ne sera pas distraits (ni fascinés) par la création en direct d’une illustration. Dommage. Mais la puissance est bien intacte. La batterie, humaine, frappe de toutes ses forces, à charge pour les deux autres de contrebalancer cette énergie par plus de subtilité. Et ils y arrivent très bien, à coups de riffs de guitare, d’un petit clavier ou d’un saxo. C’est que si la structure rythmique et les variations sont parfois très élaborées, l’aspect mélodique est du à des gimmicks assez simples. Le résultat reste réjouissant. Des morceaux comme Evil Bee ou My My sont imparables.
Le public s’est visiblement familiarisé avec le répertoire depuis la dernière fois. La réaction est très enthousiaste, notamment pour le plus connu Wet And Rusting, et c’est finalement rassurant de voir qu’il existe un public pour cette musique, de voir que malgré le sold-out de Hot Chip (hum) au bout du couloir on peut encore offrir une assistance à des représentants d’une certaine avant-garde. C’est donc avec la surprise en moins et la confirmation en plus que je suis sorti de ce concert.
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