jeudi 10 août 2006, par
On avait quitté Dominique A plutôt en bons termes, à la suite de l’excellent Auguri, écoutable de bout en bout. On attendait moins de cet exercice qui promettait d’être nettement plus prise de tête. Alors quoi ? Eh bien, il est difficile de trancher. Certes, il y a des réussites certaines (Elle parle à des gens qui ne sont pas là) mais Dominique A montre ici un de ces travers les plus fréquents (qui ne transparaissait pas sur Auguri) : le manque de mélodies. Parfois, on sent que les mots n’ont pas été faits pour la musique et le contraire non plus.
Si le niveau des paroles reste très élevé, avec ce qu’il faut de désenchantement et d’humour distancié et si les arrangements sont on ne peut plus fouillés, évitant même l’excès, on manquera tout de même de titres vraiment retenables.
Encore une fois, la démarche est osée et les moyens mis pour y parvenir sont à la hauteur mais cet album exigeant ne pourra plaire qu’à ceux qui ont déjà pénétré le singulier univers de Dominique A. (M.)
On connait pourtant bien la discographie de Dominique A. On l’a vu en concert en salle, en plein air, en festival, tout seul, en trio, en quatuor, avec une section d’instruments à vent, délicat ou très bruyant, acoustique ou post-rock. On sait qu’il peut tout tenter et tout, Donc une relecture avec orchestre ou plus intimiste, pourquoi pas ?
La réponse cingle après quelques secondes, avec la (…)
Cette nouvelle sortie de Bitume productions ne fait pas dans la musique extrême, c’est à signaler au moment d’aborder cet étrange objet musical. On est plus dans les dingueries math-rock et prog, le genre qu’on avait entendu du côté de Chocolat Billy ou Joy as a Toy. Et pour assumer le genre, il faut du niveau, qui est là d’emblée et reste tout au long de ce court album sans scorie.
Ceci est (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si quand on vous dit ’In Extremis’ vous pensez Francis Cabrel, il est temps de se pencher sur les plus jeunes pousses de la chanson française. Outre Oscar Les Vacances dont on aurait dû vous parler, on avait déjà identifié Claude comme un espoir certain après un premier EP qui avait marqué.
Aucun morceau de cette première publication ne se retrouve ici, mais l’éclatement des aspirations est (…)