Rien à vivre
Il y a toujours comme un plaisir nébuleux à s’immerger dans un disque danois. Pour les amateurs de rock voyageur, le Danemark est un peu, avec l’Islande, cette terre d’exotisme soft où l’on recule d’un iota les frontières du possible. Il y a la magie de la langue, bien sûr, mais surtout cette capacité à s’arracher au sol sans avoir nécessairement recours au progrès technologique. J’ai toujours préféré les Indiens aux cow-boys : une cuite au bourbon dans un saloon plein de (…)