Marrant, le précédent "Tunnel Végétal" m’avait un peu laissé sur le bas-côté. Cet étalage littéraire, ces références évidentes en effet à Murat, Bashung ou Delerm, cette façon d’être pop en faisant mine de se faire chier... Mais ici, dès les signes avant-coureurs annoncés par ce superbe Dernier Voyage, single-estafette, j’ai revu ma copie : que de belle ouvrage ! Et l’album ne déçoit pas. Les arrangements sont plus carrés (ah, Bryce Dessner donc ? tu m’en diras tant !) et mettent en évidence une poésie ciselée, pleine d’échos (ce titre d’album qui revient une fois de plus de chanson en chanson, ces allusions que (...)