C’est bien urbain de ta part de nous permettre de "rencontrer" ce garçon à la poésie assez touchante, même si musicalement ça me touche moins. Ton euphémisme-pirouette, pour désigner les moments plus rétro de cet album anachronique, souligne en effet ce qui me plaît moins : le côté musette (qui est un peu pour moi l’équivalent européen de la country) et puis les touches de hip hop / raggamuffin très early nineties. Cela dit, les excursions tziganes ou jazzy fonctionnent bien ici. Les extraits récurrents de bruits de passants semblent prédestiner ces morceaux au bitume ; j’imagine alors que c’est en mode (...)