Il est troublant de noter le retour de Metric quelques semaines après celui de Stars. On associe mentalement les deux groupes de Toronto parce qu’ils sont contemporains, que les chanteuses ont toutes deux participé à des albums de Broken Social Scene et surtout parce qu’ils ne nous ont jamais vraiment déçus.
On sait tout de suite qu’on ne le sera pas cette fois-ci non plus grâce à Doomscroller. Leur caractéristique, c’est la tension de toute façon et elle est bien là. Ajouter des beats sans tomber (...)
On n’allait pas vous laisser partir en vacances sans bonnes choses. Voici donc la traditionnelle compilation maison, 73ème du nom, constituée d’extraits des albums critiqués cette année. Il y aura forcément des choses qui vont vous plaire. Bonne écoute.
Et les articles sont ici : 01. Arcade Fire - Unconditional I (Lookout Kid) (extrait de WE) 02. Shearwater - Empty Orchestra (extrait de the Great Awakening) 03. !!! - Storm Around the World (extrait de Let It Be Blue) 04. Barzin - It’s Never Too (...)
Si aucun artiste n’oserait se définir comme ‘engagé’, ils sont nombreux à être concernés. Et la première chose à poser dans ce cas-là, c’est un constat. Ils sont nombreux par contre à relater leur quotidien, réel ou fantasmé. Florent Marchet est depuis toujours un observateur avisé et il prête sa voix à plein de contemporains. On ne parle pas d’état du monde cependant, c’est plutôt l’intime son terrain de jeu. Et pour les constats sociaux, allez plutôt regarder du côté de Frère Animal dont les deux (...)
Les carrières musicales les plus passionnantes sont rarement linéaires. Mais elles ont toutes tendance à suivre la même direction : vers le haut. Depuis ses débuts, on n’a en tous cas à déplorer aucune baisse chez Mike Hadreas. Et ce n’est pas cette nouvelle évolution qui va inverser la tendance.
Les musiques qui constituent cet album ont été à l’origine composées pour la pièce dansée The Sun Still Burns Here du studio Kate Wallich. Ce travail commissionné par le Seattle Theatre Group a connu des (...)
IKE – The Great Escape
Moins de dix secondes et on sait qu’on écoute un disque de jazz. Isaac de Martin ne pratique cependant pas une variété pure du genre. Tout d’abord, le chant de Sera Kalo vient apporter de la chaleur et c’est spécialement brillant sur It’s OK. On la retrouvera plusieurs fois au long de l’album, notamment sur What Then qui restitue le charme des premiers Massive Attack et lui permet de moduler une fausse montée de façon enthousiasmante.
Ce qui frappe aussi c’est le mélange (...)
Avec un line-up pléthorique, et un album articulé en plusieurs parties et un support visuel dansé, le groupe milanais Goodbye, Kings est visiblement ambitieux. Mais si le résultat est forcément ample, il sait garder une taille humaine et accessible.
Comme on s’y attend aussi au vu du thème (en gros, l’enchainement des saisons, les morceaux présentent des personnalités différentes, même si le rapport aux saisons ne saute pas aux oreilles immédiatement. Après une longue introduction de rigueur, la (...)
On avait laissé le grand Andrew Bird sur l’ironiquement nommé My Finest Work Yet qui se montrait finalement à la hauteur de ses prétentions. Tel un artisan, il polit son art album après album, et le temps semble son allié. Pas de dérapage en vue donc sur son onzième album studio solo.
Surtout qu’il l’a enregistré avec quatre musiciens habituels et c’est peu dire qu’ils sont à leur affaire. Underlands est un morceau d’emblée attachant, avec ce groove blanc qu’il maitrise tellement. On entend surtout ici (...)
Chocolat Billy – Le Feu au Lac
Sympathie, voilà le sentiment qui domine à l’écoute de cet album du septette bordelais. Avec un effectif pléthorique on s’attendrait à quelque chose de tarabiscoté ou un humour plus cérébral et il n’en est rien. Si la bonne humeur est communicative, on aime cette façon de s’amuser en le faisant très sérieusement. Ce qui laisse une chance à cet univers doux-amer et musicalement solide pour percoler.
Il s’en dégage une étrangeté pop synthétique, un peu comme si les Brochettes (...)
Depuis un certain temps, chaque sortie de Foals suscite un peu de curiosité et on se promet de passer notre tour si ça ne nous inspire pas. Et depuis longtemps, on n’est plus séduits mais toujours assez pour formuler un avis. On avait quitté la formation anglaise sur un double album qui étrangement ne lançait pas les idées nouvelles que le format laissait espérer.
Jamais désagréable, toujours bien propre sur soi et bien exécutée, la musique de Foals manque de plus en plus de personnalité. Ils semblent (...)
Même s’il y a eu quelques années fastes, même Jean-Louis Murat ne se montre pas aussi productif que Spender Krug. Lui qu’on a croisé avec Wolf Parade, Sunset Rubdown, Swan Lake et Moonface avec ou sans Siinai officie depuis l’an passé aussi sous son propre nom. Fading Graffiti n’avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais connaissant le bonhomme, on savait qu’il ne faudrait pas attendre longtemps pour qu’il nous revienne en meilleure forme. Et disons-le d’emblée, c’est le cas ici
Sans doute que le (...)
Derniers commentaires