jeudi 10 août 2006, par
Interpol est précédé d’une réputation flatteuse. Donc on écoute, attirés par un Length of love de fort bonne facture. Les références sont balisées, se situent chez Joy Division surtout et les Smiths (voir chez Strangelove et les New Fads pour les plus motivés). On se dit que ce genre de fusion entre la cold wave et le gros son de maintenant peut marcher.
Et puis, sur la longueur, on se lasse, les compositions semblent un peu mollassonnes, la répétition si présente chez Joy Division y était magnifiée par l’ombre de Ian Curtis et ici semble un peu plate. Reste au final un album plaisant (Next exit, Evil, Slow hands), mais avec une bonne moitié de morceaux dispensables (Public pervert, C’mere) puisque reprenant les recettes de l’autre moitié. L’inspiration est parfois à la hauteur de celle du créateur de la pochette, c’est dire.
Donc, réécoutez Joy Divison mais appréciez néanmoins cette décalque moderne qui ne fera certes pas avancer le schmilblick mais bon, on ne fera pas un album du siècle toutes les semaines non plus. (M.)
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Mais si on a retenu (...)
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Il ne faudra pas beaucoup de temps pour renouer avec Ladytron, quelques secondes ont suffi pour que cette voix et son écho qui maintient un peu de mystère reviennent avec leur charriot de souvenirs (c’est comme un charriot de desserts mais plus nostalgique).
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