jeudi 25 août 2011, par
Sous les étoiles exactement
Une des bonnes idées de l’été bruxellois, ce sont les Feeërieën, organisées par l’AB dans le parc royal. Le site est intime et fort joli, la programmation toujours intéressante et pointue, donc, si l’hygrométrie le permet, c’est un incontournable.
Ce sont les Flamands de Birds That Change Colour qui assurent la première partie. On devrait plutôt dire le premier concert puisqu’il dure aussi longtemps que la tête d’affiche. Il faut situer le contexte : assis sur un tapis au pied de la scène, dans une journée finissant sous un timide soleil. Ce sont les meilleures conditions pour apprécier cette musique très influencée par les singers-songwriters d’outre-Atlantique. Survendue comme proche de Midlake (ce qui me fait aisément frétiller), elle n’en a pas la puissance ni l’émotion, mais est exécutée avec compétence par sept musiciens impeccables. Pas de vrai fait marquant à part une fin de concert plus aventureuse et envoutante. Quelques masques et tenues militaires surannées plantent un décor onirique. Une bonne idée de casting pour cette soirée donc.
Dans la longue série des chanteuses qui nous sont arrivées ces derniers mois, j’avais un peu laissé passer Hannah Peel. Il avait fallu sa très belle découverte en première partie de Lisa Germano pour que je me penche sur son prometteur premier album. La voir une seconde fois était donc une chance. D’autant plus que le charme opère à nouveau. Sa voix, sa boîte à musique, son sourire, son aisance charmante ("vous ne devinerez jamais mon âge" - vérification faite, je me serais bien planté), ses reprises de Blue Monday et Tainted Love, l’impact de The Almond Tree ou Song For The Sea, la discrète guitariste, tout est là, intact, virginal. Ajoutez le kiosque et la lumière, et vous saurez comment on passe un bon moment.
Elle revient pour une vieille chanson à boire irlandaise qui dit (de mémoire) "I enjoyed being with you". Hannah, c’est exactement ça...
Appelez-ça de la fidélité si vous voulez, mais quand The Veils passe en Belgique, on se doit de (re-re-re)voir ça. Mais reprenons les choses au début. La première partie est assurée par Nana M Rose qui déboule seule avec sa robe à volants et une claviériste. C’est forcément simple, on se dit que les morceaux sont recueillis et que sa voix est belle mais en au moins deux occasions, c’est bien (…)
S’il est vrai que les plaisirs viennent des contrastes, l’enchainement d’Elton John au Sportpaleis (oui oui c’était très bien) et de Xiu Xiu à la Rotonde du Botanique a de quoi ravir. Mais reprenons les choses depuis le début. Si vous êtes à la recherche d’une première partie qui met tout le monde dans l’ambiance, alors Landrose est un excellent conseil. Evidemment, il faut que le public (…)
Les Nuits Botanique fêtent leurs 30 ans ! Pourtant, la fête n’est pas au rendez-vous. Pas de musique d’ambiance, pas de foodtruck en vue, seul le chapiteau dans le joli parc indique qu’on n’est pas un jour ordinaire.
Passons, on est là pour revoir Albin de la Simone. On avait senti sur son dernier et excellent Les Cent Prochaines Annéesqu’il prenant un (petit) tournant. Ca se confirme sur (…)
Quelques images d’un concert une fois encore fantastique de Will Sheff. Avec de tous nouveaux musiciens, il garde toute son intensité et sa versatilité en fait une sorte de Neil Young pour la génération toujours dans la vie active. Evidemment, son seul album solo Nothing Special a fourni l’épine dorsale de la setlist, mais des classiques sont toujours là. On ne se lassera jamais d’Okkervil (…)