lundi 28 novembre 2011, par
Will for President
En plus d’un programme déjà très riche et réjouissant, le Botanique est un des lieux du festival Autumn Falls organisé par l’organisateur de tournées Toutpartout, gros pourvoyeur de bonheur scénique en ce qui nous concerne.
Je vous ai récemment fait part de mon enthousiasme pour le premier album de Sunday Bell Ringers. C’est donc tout naturellement avec un peu d’impatience que je voulais voir à quoi ressemblait leurs prestations scéniques. Combien sommes-nous dans l’Orangerie quand commence leur concert ? 40 ? 50 ? Vendredi soir et programme copieux obligent, les gens viendront au fur et à mesure. Le quintette flamand, sur scène, c’est bien. Pas parfait encore (tout n’est pas parfaitement en place), et le souvenir revient de jeunes groupes qui nous ont estomaqués ici-même (Get Well Soon, ce genre), mais une fois lancée, la machine a un potentiel indéniable dans plusieurs genres, ce qui leur permettra de garder une très large palette. Les deux moments les plus forts étant Angy Rabbits qui garde intacte sa puissance de feu et l’a-cappella final qui prend à la gorge. Sunday Bell Ringers, c’est donc un pari sur le futur. Je prends ce pari.
Il y aura moins de chose à dire sur Gross Magic. Parce que cette power-pop musclée et bien exécutée n’est pas vraiment ma came. Le concert est court, on ne s’ennuie vraiment pas, mais on l’a vu comme un interlude bienvenu et de bon goût plus que comme un plat de résistance.
Plat qui sera sans doute aucun Okkervil River. On a beau avoir trouvé leur dernier album un peu à la traine du reste de leur discographie, le souvenir d’un concert au Stuk était encore vivace et puis, on le sait, ces formations américaines qui puisent dans le vaste territoire de l’Americana sont impériaux sur scène. Midlake, Calexico, Port O’Brien, Shearwater ou Wovenhand ne déçoivent jamais un public.
Emmené par un Will Sheff des grands jours, le sextette texan commence par des morceaux rythmés, carrés, qui montrent sans conteste possible leur maitrise. Une fois la température montée, ils lancent le plus consistant. Un We Need A Myth (réclamé lourdement par un Français bourré) qui les met sur orbite. De là-haut, ils lanceront un Black Sheep Boy épique avant de dérouler en puissance quelques perles des albums précédents (Our Life Is Not a Movie or Maybe, Lost Coastlines) interrompues par une plus mollassonne reprise. Ils n’auront plus qu’à terminer sur Unless It Kicks pour clore cette prestation tout en énergie. Will Sheff a un abattage incroyable et un groupe qui peut assurer en toute circonstance. On en redemande.
EDIT : quelques images un peu tardives.
La totalité est ici : https://picasaweb.google.com/106469272975585107807/OkkervilRiverBotanique25112011
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